L’enseignement universitaire public compte aujourd’hui un total de 145 établissements, a indiqué lundi à Rabat le ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Saaid Amzazi.
Il s’agit de 61 établissements à accès ouvert et 84 autres à accès limité, répartis sur 36 préfectures et provinces, a précisé M. Amzazi qui répondait à une question centrale devant la Chambre des représentants.
Soulignant l’engagement de son département à garantir une répartition équitable de l’offre pédagogique à l’échelle nationale, le ministre a indiqué qu’il a été procédé à l’ouverture de 17 instituts universitaires tandis que 34 autres ouvriront leurs portes pendant la saison actuelle.
Ces établissements, a-t-il expliqué, sont des facultés multidisciplinaires, des Écoles supérieures de technologie, des Écoles supérieures d’éducation et de formation, des Écoles nationales de commerce et de gestion, des Écoles d’ingénieurs, des facultés d’économie et de gestion, en plus de l’Institut nationale de l’économie solidaire et sociale et de facultés de médecine et de pharmacie.
Il a rappelé que le Maroc compte 12 universités publiques dont la présidence est basée dans huit régions, sachant que le ministère étudie la possibilité de mettre en place une université à part entière dans la région de Drâa-Tafilalet et une autre dans les provinces du sud du Royaume.
Le département de tutelle, a relevé le ministre, a anticipé la mise en œuvre de la régionalisation avancée en veillant au renforcement de l’infrastructure universitaire dans les différentes régions afin de rapprocher l’offre pédagogique notamment dans les provinces à caractère rural. C’est ainsi qu’un nombre sans précédent de décrets ont été adoptés au cours des deux dernières années pour la création et la promotion des établissements universitaires, dans le droit fil de la politique de proximité et du principe d’égalité des chances.
S’agissant de la création d’une université dans les provinces du sud, M. Amzazi a noté que la région de Laâyoune-Sakia El Hamra dispose actuellement d’une École supérieure de technologie, basée à Laâyoune, ainsi que d’une faculté polydisciplinaire de Smara.
En outre, la région de Guelmim Oud-Noun est dotée d’une École supérieure de technologie et d’un centre universitaire relevant de la faculté de droit d’Agadir, alors que la région de Dakhla Oued-Eddahab abrite une École nationale de commerce et de gestion.
Le ministre a d’autre part souligné que l’offre universitaire des provinces du sud a été consolidée avec le lancement des travaux de construction d’une faculté de médecine et de pharmacie à Laâyoune, un projet auquel a été alloué un budget de 350 millions de DH. Il s’agit aussi de la réalisation d’une École supérieure de technologie à Dakhla, d’une faculté d’économie et de gestion à Guelmim, d’un centre universitaire à Sidi Ifni et d’un autre centre proposant une licence professionnelle à Assa et El Ouatia.
Avec MAP