Le Maroc veille à la mise en œuvre de ses engagements internationaux en matière de lutte contre toute forme de violence et de discrimination à l’égard des femmes, comme en témoigne le Plan d’action national « Femmes, Paix et Sécurité », lancé par le Royaume dans le cadre de la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies, a souligné, à Amman, la ministre de la Solidarité, de l’Intégration sociale et de la Famille, Aouatif Hayar.
Prenant part, par visioconférence, à une session ministérielle de haut niveau dans le cadre des travaux de la Conférence de lancement de l’indicateur régional sur la violence faite aux femmes et aux filles, initiée par l’Union pour la Méditerranée (UpM) les 21 et 22 mai, Mme Hayar a mis l’accent sur l’implication « précoce » du Maroc dans le domaine de la parité et de la promotion des droits de la femme, ainsi que de lutte contre toute forme de violence et de discrimination à son encontre.
Elle a, dans ce sens, mis en relief la clairvoyance de SM le Roi Mohammed VI qui ne cesse de souligner l’impératif de renforcer le rôle des femmes et leur intégration dans le processus de développement durable.
De ce fait, ajoute la ministre, le Maroc a solidifié son arsenal juridique, mis à jour ses politiques publiques relatives à l’égalité et l’intégration d’une approche genre, ainsi que la création et l’institutionnalisation des mécanismes d’accompagnement des femmes victimes de violence.
« En application des Hautes orientations royales, le Royaume a également lancé la Déclaration de Marrakech 2020 pour l’éradication des violences faites aux femmes » sous la présidence de SAR la Princesse Lalla Meryem, une initiative qui a été saluée et reconnue par les Nations Unies et a insufflé une nouvelle dynamique en matière de prévention, de protection et de prise en charge des femmes victimes de violence.
Elle a rappelé l’adhésion du Maroc en février dernier au Protocole facultatif se rapportant à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, qui entrera en vigueur en juillet 2022, et au Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
Lors de cette conférence, organisée en partenariat avec le Comité ministériel jordanien pour l’autonomisation des femmes, l’expérience du Maroc en matière d’assistance aux femmes victimes de violence a été saluée au même titre que les réalisations législatives du Royaume, ainsi que sa ratification des Protocoles facultatifs au Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Il a été également question d’appeler à prendre le Maroc comme modèle dans ce sens.
La conférence, qui a réuni plusieurs femmes ministres, des représentants des ministères de tutelle, de l’Union européenne, de l’Union pour la Méditerranée, et des organisations de la société civile concernées par les droits de l’Homme et la promotion du rôle des femmes, et des experts dans le domaine du genre, a été marquée par le lancement de l’indicateur régional sur les violences faites aux femmes et aux filles, dans le cadre du programme régional « Combattre les violences faites aux femmes et aux filles dans le sud de la Méditerranée » financé par l’UE.
La conférence s’est également distinguée par la discussion de l’exploitation des résultats de l’indicateur au niveau des politiques nationales et régionales, et dans le suivi de la mise en œuvre des recommandations ministérielles de l’Union pour la Méditerranée.
LR/MAP