Aphrodisiaques et… Jeûne

Les aphrodisiaques sont prohibés pendant le Ramadan. Jeûner, c’est se tenir bien tranquille et sur tous les plan! Mais a-t-on le choix? Quelques délices, qui ornent les tables, ont des vertus méconnues et du coup, ils peuvent tenter… À commencer par le miel.
Sucré et collant, le miel n’est bon qu’à tartiner le «baghrir» et autres. Il permet aussi au corps humain d’ingérer du bore qui active la production importante d’œstrogènes (l’hormone femelle) et est riche en vitamine B. Il aiderait aussi à la production de la testostérone (l’hormone mâle) et accompagnerait plus facilement les deux partenaires vers l’orgasme.

Le céleri, lui, est présent dans presque toutes les «hariras». Madame de Pompadour, une très proche de Louis XV, en disait d’ailleurs, au milieu du XVIIIe siècle: «Si la femme savait ce que le céleri fait à l’homme, elle irait le chercher de Paris à Rome». Ainsi, un bon bouquet de cette plante potagère dans la soupe et le tour est joué pour… réchauffer l’atmosphère! Les tiges notamment sont réputées pour aider au cycle de production de la testostérone et faciliter celle de l’androstérone que l’on retrouve dans la sueur. Sans oublier que les odeurs jouent aussi un rôle dans l’excitation du sexe opposé…
Avec les épices (moutarde, safran, coriandre, clou de girofle), l’expression «pimenter sa vie de couple» n’aura jamais été plus vraie. En effet, de nombreuses épices peuvent aider à relever un peu les nuits fades… Mais dur, dur durant le Ramadan, n’est-ce pas? La moutarde ne montera pas au nez mais, au contraire, viendra titiller les glandes sexuelles. Le piment donnera un coup de chaud grâce à ses pouvoirs vasodilatateurs et assurera une meilleure circulation sanguine (les clous de girofle ont aussi le même effet). La coriandre, elle aussi très présente, est riche en phytoestrogènes qui exciteront la gent féminine…
Enfin, ne pouvant pas faire autrement, il faudra modérer la consommation de ces ingrédients. Sauf si on a une petite idée derrière la tête, en ce mois sacré!