Les participants à une rencontre sur «Le patrimoine archéologique au Sahara» ont appelé, à protéger les arts rupestres afin d’en faire un levier du développement.
Les intervenants à cette rencontre, organisée jeudi 19 décembre à Rabat, dans le cadre des Journées scientifiques et culturelles du Centre des études sahariennes (CES) à Rabat, ont lancé un appel pour protéger ce patrimoine culturel riche contre les effets naturels et humains à travers la documentation et la sensibilisation.
Ils ont souligné l’importance de la recherche scientifique en matière d’archéologie dans la promotion du développement local, appelant à l’exploitation de cet art qui désigne l’ensemble des œuvres d’art (sculpture, gravures, peintures…) réalisées sur les roches, pour la promotion des activités touristiques, culturelles et archéologiques dans le but de stimuler le développement local.
La préservation de ce patrimoine est la responsabilité de toute la société, de l’administration jusqu’au citoyen, a affirmé Mostapha Nami, archéologue et responsable au ministère de la Culture.
De son côté, le professeur à l’Institut national des sciences de l’archéologie et du patrimoine (INSAP), Aïcha Arjaâ, a souligné la nécessité de documenter minutieusement les arts rupestres, car ils constituent, d’après elle, une mémoire collective et un trésor scientifique unique.
Abdelkader Jamali