Les travaux d’un atelier de formation des Observateurs des élections en Afrique ont débuté lundi à Rabat.
Ce programme de formation, le premier organisé par un Etat membre de l’Union Africaine, vise à contribuer efficacement au renforcement des capacités de la commission de l’UA, notamment en ce qui concerne les axes de gouvernance politique et de démocratie électorale.
L’atelier vise aussi à consolider l’opération d’observation et de suivi des élections, en tant que mécanisme central pour instaurer la confiance, la légalité, la crédibilité du processus électoral, outre l’élaboration de recommandations à même d’améliorer le système électoral.
Ouvrant cet atelier aux côtés du Commissaire de l’Union Africaine aux Affaires Politiques, à la Paix et à la Sécurité, Bankole Adeoye, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita, a affirmé que “l’observation des élections n’est pas une tâche anodine. C’est le cœur même des élections”, notant que cette observation est un outil indispensable pour améliorer la qualité des élections.
Il a relevé que le Maroc a développé, au fil des années, une expérience reconnue à l’échelle mondiale en matière de démocratie électorale et de gouvernance politique, assurant que grâce aux efforts inlassables consentis sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, le Royaume est considéré comme un modèle pionnier en la matière.
Pour sa part, M. Adeoye, qui intervenait en visioconférence, a indiqué que cette formation de haute qualité s’inscrit dans le cadre des efforts visant à instaurer les bases de la démocratie en Afrique, à travers la consolidation de la place des observateurs des élections dans le Continent.
Il s’est félicité de l’accueil par le Maroc de cet exercice de grande importance, qui vient apporter une valeur ajoutée en matière de connaissances et d’expertises et leur impact sur le renforcement de la paix, de la sécurité et de la démocratie en Afrique, précisant que la participation à cet atelier est basée sur l’égalité des sexes et l’équilibre géopolitique concernant la répartition des bénéficiaires.
Selon lui, la commission a entrepris un ensemble de démarches pour améliorer le système d’observation des élections, notamment à travers son action visant à élaborer des nouveaux principes directeurs et à développer les programmes de renforcement des capacités des observateurs.
De son côté, la coordonnatrice des activités électorales à l’Union Africaine a salué l’organisation par le Maroc de cet atelier qui réunit 30 observateurs issus d’une dizaine de pays du Continent sur une base paritaire, et conformément à l’agenda 2063 de l’UA.
Il s’agit, selon elle, de renforcer les capacités des observateurs en cette phase préliminaire, une phase pilote avec l’idée de la poursuite de cette initiative dans un autre pays, avec l’objectif d’offrir une plateforme aux citoyens africains pour pouvoir échanger sur des questions de gouvernance.
LR/MAP