Le ministère avait annoncé une opération de brouillage du réseau télécoms pour éviter les fraudes aux épreuves du baccalauréat qui se sont déroulées du 10 au 12 juin. Les sanctions prévues par la loi (renvoi, interdiction de passer l’examen pendant 3 ans, voire même peines de prison…) n’ont pas réussi à dissuader les fraudeurs.
Des fuites ont eu lieu puisque les photos ont, semble-t-il, été prises à partir d’une classe… Dès les premières heures de cette matinée du mardi 10 juin, début de l’examen national du baccalauréat, les épreuves ont été publiées sur les réseaux sociaux. Plusieurs pages Facebook et un blog, tous regroupés sous le Hashtag «Tasribat», se sont relayés pour mettre en ligne des réponses offertes gratuitement. Il était 8h passées de quelques minutes lorsque les administrateurs de ces pages ont publié les épreuves. Parmi les épreuves postées, des sciences de la vie et de la terre, des sciences économiques et des sciences physiques, la langue arabe (Lettres)…, alors que les «likers» de cette page proposaient d’ores et déjà des solutions via des «messages privés». Ce n’est pas le premier incident du genre: l’année dernière, cette même page Facebook Tasribat avait aussi publié l’ensemble des épreuves du baccalauréat, quelques minutes après le début des épreuves.