Le groupe de la Banque africaine de développement (BAD) planchera sur la reconstruction des pays africains affectés par la pandémie de la covid-19, a affirmé, mardi, son président, le Nigérian Akinwumi Adesina.
« La pandémie de COVID-19 a tout changé dans le monde. Elle a rongé la croissance de l’Afrique. La convalescence de l’Afrique sera donc longue et difficile. Aujourd’hui, nous devons l’aider à se reconstruire avec audace, mais aussi avec intelligence », a dit le président de la BAD lors d’une visioconférence à l’occasion de son investiture à la tête de la Banque pour un second mandat.
Ainsi, la Banque veillera « attentivement » à la qualité de la croissance notamment dans les domaines de la santé, du climat et de l’environnement. En collaboration avec son Conseil d’administration, la BAD accordera une attention particulière au soutien de l’Afrique avec des infrastructures de soins de santé de qualité et s’efforcera de tirer parti de son avantage comparatif en matière d’infrastructure.
Aussi, a-t-il dit, les travaux de la Banque en matière d’infrastructures se concentreront sur les infrastructures économiques, physiques et sanitaires de qualité.
Pour Akinwumi Adesina, la pandémie de la Covid-19 offre de nouvelles opportunités et a remis aux centres des discussions l’impérieuse nécessité de renforcer les capacités de production, le développement industriel et les chaînes de valeur industrielles indispensables de l’Afrique.
En avril 2020, la BAD a mis en place un mécanisme de réponse rapide à la covid-19, doté d’un montant maximal de 10 milliards de dollars, afin d’apporter un soutien flexible aux opérations souveraines et non souveraines en Afrique.
En août 2020, environ 2,29 milliards de dollars de fonds de ce mécanisme avaient été approuvés pour les pays membres de la Banque.
En mars 2020, la BAD a mobilisé un montant record de trois milliards de dollars lors de l’introduction de son emprunt obligataire social « Combattre la Covid-19 » à la Bourse de Londres.
LR