Lancés le 18 janvier 2016, les travaux du projet de sauvegarde et de valorisation de la baie de Cocody, à Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire, prévoient une transformation complète de cette baie. La première phase, d’une durée de neuf mois, va coûter près de 17 millions d’euros. Menée dans le cadre de la coopération ivoiro-marocaine, cette phase du projet portera entre autres sur le dragage du front lagunaire et du chenal jusqu’à la baie de Cocody, la réalisation de remblaiements hydrauliques des berges de la baie, la réalisation de cavaliers de protection des berges et le drainage des eaux usées et fluviales.
Le coût de cette première phase, d’une durée de neuf mois, est de 11 milliards de F CFA (16,77 millions d’euros). Elle est financée en partie par un prêt de 10 milliards de F CFA, accordé par le groupe bancaire marocain Attijariwafa bank qui compte une filiale en Côte d’Ivoire, la Société ivoirienne de banque.
Le plan global de réaménagement de la baie de Cocody prévoit notamment: la réalisation d’un viaduc, d’un parc urbain et d’un port de plaisance, ainsi que des espaces de loisirs, des infrastructures d’assainissement et des installations commerciales. Le coût total de cet aménagement, dont le premier volet doit s’achever en 2019, est compris entre 100 milliards et 200 milliards de F CFA (de 150 millions à 300 millions d’euros). Marchica Med, l’entreprise chargée du projet, a été créée en 2010 initialement pour conduire l’aménagement du site lagunaire de Marchica au Maroc.
Deux mois après le lancement, les constructions sur le bassin d’Ebrie étaient déjà en cours. Le projet a pour objectif de stopper le déversement de déchets industriels et urbains et la dégradation de l’environnement. La première phase se concentrera sur la finalisation des études techniques des terres et la protection contre les crues et la dépollution.
Avec le lancement de la première phase du projet, la banque marocaine Attijariwafa bank a débloqué presque 20 millions de dollars au gouvernement ivoirien et verra le site reboisé et redéveloppé en une ceinture verte de plus de 3.000 hectares. Ce projet devra générer des milliers d’emplois directs ou indirects dans le pays.
HD