Sur un terrain de foot, le premier et le dernier mot est bien celui de «l’homme en noir». Toute décision lui revient et toute appréciation est à sa seule discrétion…
Lors de ce fameux match EST-WAC au stade de Radès, l’arbitrage de Bakari Gassama était scandaleux et les choses ont empiré à cause d’une panne de la VAR (assistance vidéo à l’arbitrage) qui a empêché de revoir le but légitime marqué par le WAC, mais annulé par l’arbitre assistant sous prétexte de hors-jeu… Hors-jeu qu’il était d’ailleurs seul à voir…
Curieusement, la VAR ne marchait plus. Et c’est un fleuve d’histoires montées de toutes pièces qui allait en découler… Les équipes ont préalablement été avisées de cette panne, voire de l’absence de cette technique pendant cette finale… Puisqu’une pièce nécessaire n’a pas été trouvée ou encore la VAR allait vite être réparée… Une question de temps, plutôt de gagner du temps de la part des Tunisiens et de Gassama qu’ils avaient, comme à l’accoutumée, «amadoué» bien avant, pour qu’il fasse, comme à chaque fois, un arbitrage «arbitraire» et «partial» qui permettra à l’EST de se proclamer Championne… Ce qui a été le cas d’ailleurs et l’EST a, en effet, été proclamée vainqueur de la Ligue des champions d’Afrique, non pas par l’arbitre, mais par la CAF dont le président est descendu sur la pelouse à la recherche d’une solution à ce scandaleux match «remporté» aux dépens du Wydad de Casablanca, à la suite d’une crise majeure et d’une série de «malheureux» événements qui ont, encore une fois, porté atteinte à l’image du football africain, déjà profondément atteint par un arbitrage en majorité corrompu et vendu. L’arbitrage, qui avait déjà fait l’objet d’une controverse lors du match aller à Rabat (1-1), a encore fait parler de lui lors du match retour… Ce qui a amené Ahmad Ahmad, président de la CAF, à tenter autant que possible de sauver ce qui pouvait être sauvé… Ahmad a vite appelé à une réunion de l’instance africaine. Surtout que Saïd Naciri, président du Wydad, avait fait part de sa décision de saisir la Fédération internationale de football (FIFA) et le Tribunal arbitral du sport (TAS).
Il est ainsi grand temps pour la CAF de discuter, sérieusement et de manière responsable, des répercussions du match et penser à prendre des décisions fortes et pertinentes, à la lumière de la malheureuse scène qui a mis fin à ce match, ainsi que des malheureux évènements qui l’ont entaché et donnent une très mauvaise image du football africain…
Des faits étranges ont aussi marqué la finale retour. Le WAC, venu arracher le titre en plein centre de Tunis, s’est vu contraint de perdre un match, après que l’arbitre gambien, Bakari Gassama, eut considéré que l’équipe du Wydad s’est retirée de la partie, après une interruption du match qui a duré environ une heure et demie.
Bakari Gassama est d’ailleurs à l’origine du scandale, puisqu’il était au courant de la panne de la VAR avant le début de la rencontre, sans pour autant en aviser les responsables du Wydad, jusqu’à la 59ème minute de la partie. Le monde était surpris de constater que la VAR était en panne depuis le début de la rencontre… Et tout allait vite tourner en une dérision du football, après les protestations des joueurs du Wydad sur la légitimité du but d’égalisation qui ont duré plus d’une heure et leur revendication de recourir aux techniques de la VAR qui s’est «curieusement» avérée en panne, après le refus de l’arbitre de revenir à la VAR et sa décision, beaucoup plus tard, de siffler la fin du match et d’annoncer la victoire de l’Espérance de Tunis.
Gassama croyait que sa mission était accomplie. Le WAC, comme toutes les équipes marocaines, sont encore parmi les rares équipes d’Afrique, sinon les seules qui croient au «fair-play», qui ont la générosité et le sens de l’hospitalité dans les gènes et qui ont la foi dans «l’impartialité», «la neutralité», la «justesse» et la «sagesse» des «sages» arbitres africains… Toutes ces qualités devaient faire que, comme toujours, cette équipe du WAC allait «gober» le fait que le but était entaché d’un hors-jeu et n’était donc pas valide. Si on leur disait après que la VAR ne marchait pas, ils l’accepteraient et continueraient de jouer; surtout qu’ils avaient une mission accrue, après le résultat du match aller qui s’est soldé par un nul (1-1). Lequel résultat était à l’avantage de l’EST… Non, Gassama et ses «bienfaiteurs» tunisiens ne s’attendaient nullement à une telle réaction. Suite à la polémique qui a accompagné les décisions de l’arbitre égyptien, Gehad Grisha, suspendu d’ailleurs pour six mois à cause de son très mauvais rendement lors de la rencontre de Rabat, le Wydad s’était décidé à ne plus se taire et advienne que pourra!
H. Dades