Après l’ouverture du marché de l’acquisition, Bank Al-Maghrib se penche sur le lancement de celui du switching.
Bank Al-Maghrib (BAM) a émis une circulaire de nouvelles exigences en matière de systèmes de paiement pour l’exercice du switching. C’est une activité d’interface intermédiaire entre les banques et les usagers de cartes bancaires. L’objectif est de développer et d’ouvrir le marché des paiements au niveau de l’acquisition et du switching. La loi bancaire est en refonte autour de ladite circulaire. Pour le moment, sa copie réformée est déposée auprès du Conseil économique et social (CES). La banque centrale du Maroc envisage de promouvoir l’utilisation des moyens de paiement électronique, en l’occurrence ceux de nouvelle génération, afin de renforcer la croissance économique et de développer la bancarisation, l’inclusion financière et l’accès aux services financiers de base des populations à bas revenus. «Ces règles, qui s’inspirent des meilleures pratiques, vont permettre de figer le cadre légal et réglementaire pour l’exercice de ces activités, afin d’avoir une base légale permettant d’exercer de manière claire et transparente», selon Mounir Razki, responsable de la direction des opérations monétaires et des changes au sein de BAM.
S’agissant des conditions à remplir par les nouveaux opérateurs, elles portent sur la conformité aux principes et normes en vigueur, le respect des équilibres de marché, la détention d’un agrément accordé par BAM et la validation de la tarification par la Banque centrale. Les opérateurs doivent également offrir de faibles coûts et des délais d’implémentation réduits, une sécurité de la plate-forme, une confidentialité des données, une capacité d’innovation et d’adaptation aux évolutions du marché et une prévention de la fraude. A noter que des opérateurs marocains opèrent déjà dans le switching, notamment HPS et M2M, dans des pays africains.
Anas Hassy