La ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali, a estimé mardi à Nouakchott que le partenariat avec les pays africains limitrophes du bassin littoral connaîtra, dans les années à venir, un développement notable dans le domaine énergétique.
Dans une déclaration à la MAP en marge de sa participation à la 3ème conférence du Pétrole, du Gaz et de l’Énergie des Pays Limitrophes du Bassin Littoral ((Mauritanie, Sénégal, Gambie, Guinée-Bissau et Guinée Conakry), ouverte mardi dans la capitale mauritanienne, Mme Benali a souligné que cette rencontre constitue une occasion pour renouveler l’importance qu’accorde le Royaume du Maroc à la Coopération Sud-Sud.
Les relations de partenariat avec ces pays connaîtront un développement global dans les années à venir dans de nombreux domaines, notamment celui de l’énergie, a-t-elle dit.
Après avoir affirmé que la coopération régionale dans les domaines de l’énergie et du développement durable demeure un pilier essentiel de la stratégie énergétique du Maroc, compte tenu de son rôle dans l’accélération de la transition énergétique, le ministre a affirmé que le méga projet de gazoduc Maroc-Nigeria, auquel SM le Roi accorde une grande importance, contribuera sans aucun doute au développement socio-économique de nombreux pays africains.
Mme Benali a par ailleurs mis l’accent sur les efforts déployés par le Maroc pour renforcer ses infrastructures gazières, faisant savoir que les appels d’offres relatifs aux premiers projets seront lancés en 2024 dans le cadre d’un partenariat entre les secteurs public et privé nationaux et internationaux.
Concernant les relations avec la Mauritanie, Mme Benali s’est félicitée de voir les échanges commerciaux avec ce pays connaitre une croissance de plus de 50% ces dernières années.
Organisée sous le thème “Élargir les opportunités énergétiques pour de nouveaux horizons de l’Afrique”, la conférence a connu la participation de ministres de l’énergie de plusieurs pays, de partenaires internationaux, d’experts, de représentants des agences de coopération et des écoles supérieures de formation en énergie. Les débats ont porté sur les perspectives du secteur de l’énergie et les opportunités d’investissement prometteuses dans la région.
LR/MAP