Dans une lettre à Rachid Talbi Alami, l’opposition parlementaire exige de Benkirane la 2ème partie de son questionnement mensuel.
L’opposition n’a pas l’intention de baisser les bras. Elle réclame du chef de gouvernement, dans une lettre au président de la Chambre des représentants, qu’il revienne pour terminer son questionnement mensuel.
Aura lieu, n’aura pas lieu? Il s’agit de la séance mensuelle de questionnement du chef de gouvernement au Parlement, que le président de la Chambre des représentants, le RNIste Rachid Talbi Alami, avait suspendue à cause du clash entre Abdelilah Benkirane et les groupes de l’opposition à la Chambre des représentants autour d’un mot, «Safah» qui n’avait pas plu à l’opposition, laquelle n’avait pas mis sa langue dans sa poche. La réponse du socialiste Driss Lachgar en atteste.
Lettre à Talbi Alami
Pour tâter le terrain, les groupes parlementaires de l’opposition ont envoyé une correspondance au président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, rappelant le mot qui fâchait, proféré par Abdelilah Benkirane. Ils exigent du chef de gouvernement qu’il termine son questionnement, principalement la seconde partie qui traite du dialogue social. La correspondance des groupes de l’opposition au président de la Chambre des représentants insiste sur la nécessité de terminer la séance de questionnement suspendue et précise: «Personne n’a le droit de suspendre les travaux d’un pouvoir ou d’une institution constitutionnelle».
Mohamed Nafaa