Benkirane : Un nouveau combat pour «Al islah»

Benkirane : Un nouveau combat pour «Al islah»

«J’ai pris la ferme décision que la bataille pour ‘‘Al islah’’ soit mon nouveau rôle durant le temps qui me reste à vivre». C’est en ces termes que Abdelilah Benkirane, ancien chef de gouvernement et ex-Secrétaire général du Parti de la Justice et du Développement (PJD), a donné le ton lors de sa récente sortie médiatique, au cours de laquelle il a mis en garde contre la dégradation de la situation politico-sociale du Maroc, qui est de plus en plus, a-t-il estimé, proche des pays où les équilibres sont défaillants.

C’est devant un parterre des membres du Bureau national de la Fédération nationale de l’agriculture, affiliée à l’Union Nationale du Travail au Maroc (UNTM, proche du PJD), que Benkirane a choisi de refaire surface. «Le parti (PJD) ne doit pas lâcher prise (Ma khassoch yatlak) comme a grandi en moi le rôle que je peux jouer».

Ainsi, Benkirane n’entend pas abandonner sa nouvelle bataille, comme il l’a affirmé dans une intervention sur face book, faite à partir de son domicile. Et cela se fera pour «Al isslah» et principalement la défense des couches sociales dont les conditions de vie sont précaires.

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«Dans notre pays, a-t-il dit, il y a ‘‘Assalah wal Issalh’’, mais il y a aussi ‘‘Al Fassad wal Mouffissidines’’ (la corruption et les corrompus). Nous pouvons débattre longuement de cela, mais SM le Roi nous a raccourci le chemin en évoquant cela plus d’une fois dans ses Discours et d’une manière où il paraissait -je le dirais et que Sidna (SM le Roi) me le pardonne- ‘‘Talaâlou dam’’». Benkirane a critiqué partis politiques, administration, enseignement et santé, avant de poser cette question: «Quel est notre rôle, à nous? Mais quel est notre rôle?». Et de poursuivre: «Iwa, hna, ache ghadi ndirou? (Alors, qu’allons-nous faire?). Nous regardons notre pays se détruire, se casser, se rapprocher des pays en déséquilibre et nous nous taisons. Ceci est impossible». «Mais, a précisé Benkirane, peut-on, seuls, réaliser la réforme? Non, je ne le pense pas. Par contre, ce que nous pouvons faire, c’est notre devoir jusqu’à la fin et jusqu’à la mort, chacun à partir de là où il peut le faire».

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«Faire son devoir, a souligné Benkirane, suppose l’autonomie du parti (PJD) et son indépendance de n’importe quelle autre partie. Nous devons sauvegarder notre nature. Nous ne sommes soumis qu’à Allah et nous sommes liés à SM le Roi, par notre allégeance, à lui».

M. Nafaa

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