Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Junker, a annoncé, jeudi à Tunis, le retrait de la Tunisie de la liste noire des pays tiers à haut risque de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme.
« L’Union européenne a retiré la Tunisie des listes noires, dont notamment la liste noire des pays tiers à haut risque de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme », a affirmé le responsable européen lors d’un point de presse conjoint avec le président Béji Caïd Essebsi.
Il a précisé que « la Tunisie figure maintenant sur les listes grises », faisant état actuellement de discussions avec les autorités tunisiennes sur les réformes et mesures nécessaires à même de permettre de retirer la Tunisie définitivement de ces listes.
De son côté, le Président tunisien a réitéré l’appel à l’Union Européenne pour réviser le classement de la Tunisie dans des listes noires, « compte tenu des réformes engagées pour améliorer la situation économique et sociale dans le pays ».
« La Tunisie fait toujours face à des défis économiques et sociaux, malgré les réformes structurelles entamées depuis la révolution », a-t-il insisté.
« Nous voulons renforcer la coopération bilatérale dans tous les secteurs dans l’intérêt des deux parties », a-t-il souligné, mettant l’accent sur l’importance du renforcement de la cadence des échanges entre la Tunisie et l’Union européenne, de manière à hisser les relations de partenariat entre les deux parties à des paliers supérieurs.
A ce propos, le président de la République a exprimé l’engagement de la Tunisie à « dialoguer avec ses amis européens en vue de trouver des solutions efficaces à ce problème commun de la migration irrégulière.
Il a également souligné la nécessité de renforcer la mise en œuvre de l’accord de partenariat pour la jeunesse signé à Bruxelles en 2016 entre la Tunisie et l’UE, de manière à doter la jeunesse tunisienne de meilleures opportunités de travail, de mobilité et d’étude dans l’espace européen.
Avec MAP