Le panafricanisme qui animait le groupe de Casablanca, au début des années 60, trouve aujourd’hui sa continuité dans la nouvelle génération de leaders africains, a indiqué, mercredi, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita.
Mettant l’accent sur la commémoration du 60-ème anniversaire de la Conférence de Casablanca lors des travaux par visioconférence de la 38ème session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union Africaine (UA), le ministre a rappelé qu’en 4 février 1961, feu SM le Roi Mohammed V réunissait à Casablanca une conférence internationale dans le but d’adopter la Charte de Casablanca et de favoriser l’unité continentale.
Il a souligné que l’ambition était en effet déjà de créer une Afrique intégrée sur tous les plans, y compris politique et économique.
Et d’ajouter que l’ambition du Maroc est que la commémoration de la Conférence de Casablanca “nous permette de donner un caractère intemporel à l’esprit” et aux aspirations de cette conférence, en faveur d’une Afrique soudée, solidaire et unie.
Passant en revue les défis qui restent à relever, notamment au niveau du recouvrement économique et social, M. Bourita a fait observer que l’Union Africaine doit développer une vision et interagir avec ses partenaires pour que l’Afrique puisse se préparer au contexte post-Covid.
L’année 2020 a été une année “très difficile” sous l’effet de la pandémie de la Covid 19, mais grâce à l’engagement de la Commission de l’UA, des progrès importants ont été réalisés, a estimé le ministre, citant notamment l’entrée en vigueur de l’Accord sur le libre-échange continental, les réformes institutionnelles importantes qui ont été entreprises et les progrès enregistrés pour établir la paix et la sécurité dans le continent.
Des défis se posent également au niveau du renforcement du professionnalisme, de l’éthique et l’expertise au sein de la commission loin de l’activisme et du manque de professionnalisme, a-t-il conclu.
LR/MAP