Le Président algérien Abdelaziz Bouteflika a annoncé, dimanche, sa candidature officielle pour un cinquième mandat présidentiel.
« En réponse à toutes les sollicitations et dans un esprit de continuité dans l’accomplissement d’un devoir ultime, j’annonce aujourd’hui ma candidature à l’élection présidentielle du mois d’avril prochain », a déclaré Bouteflika dans un message diffusé par l’agence de presse officielle algérienne.
Tout en reconnaissant qu’il n’a « plus les mêmes forces physiques qu’avant », il a relevé que son pays fait face à de multiples contraintes, notamment celles liées à la croissance de la population, à la multiplication des besoins à satisfaire, à l’érosion des ressources financières extérieures, aux incertitudes de l’économie mondiale, aux troubles régionaux et internationaux, mais également à l’apparition dans la société algérienne de comportements contraires aux principes d’intégrité et au valeurs morales de respect du travail et du sens de l’effort.
Le chef de l’Etat, au pouvoir depuis 1999, a assuré que s’il est élu, il mettra sur pied une « conférence nationale inclusive » dont l’objectif sera l’élaboration d’une « plateforme politique, économique et sociale », voire de « proposer un enrichissement de la Constitution ». Cette annonce officielle vient d’être précédée par un imposant meeting organisé la veille à Alger par le Front de Libération National (FLN).
Les partis de l’Alliance présidentielle avaient auparavant désigné Bouteflika comme leur candidat au prochain scrutin présidentiel.
Avec MAP