Brésil 2014 : Le Maroc éliminé !

La grande fête du foot, au Brésil, en 2014, se fera sans le Maroc ! Les Lions de l’Atlas resteront dans leurs cages. Tous les 4 ans, depuis 16 ans, c’est la même histoire. Les Marocains sont écœurés !

Pendant les grands événements sportifs, les Marocains aiment rêver et non être réveillés. Mais voilà encore -parce que ce n’est pas la première fois- qu’ils viennent de se réveiller brutalement après un long cauchemar, en apprenant que les Lions de l’Atlas –si l’on continue de les appeler ainsi- ont été éliminés à plate couture.
De la sorte, le Lion-patron Taoussi et ses félidés resteront at home en 2014.
Ils ont été tombés par les Eléphants de la Côte d’Ivoire sans joute directe.
Ils n’iront donc pas au Brésil et ne joueront ni à Sao Paulo, ni à Rio de Janeiro, ni à Brazilia ni encore à Belo Horizonte ou à Curitiba, ces grands stades où ont joué ou rêvent de jouer les plus grands du foot mondial.
Donc, «Adeus, os meus amigos», comme dirait l’ami Pelé.
Dans cette aventure sportive, toutes les équipes nationales nord-africaines ont occupé la première place dans leurs groupes respectifs: les Pharaons égyptiens, les Chevaliers de la Méditerranée libyens, les Aigles de Carthage tunisiens et «El Khadra » (la Verte) algérienne. Sauf les Lions de l’Atlas…
Et toutes ces équipes du sud de la mare nostrum, qui ont jusqu’à présent fait mieux que le nord européen, joueront en septembre prochain les matches-barrage pour arracher leur billet «Brasil 2014»… Sauf les Lions.
C’est triste, surtout quand on a toujours beaucoup de peine à reprendre du poil de la bête après le moindre échec.
Quant au sieur Taoussi, qui a maille à partir avec la presse depuis qu’il est aux commandes du Onze national, il a plus d’un prétexte dans son sac pour se disculper.
Selon lui, l’heure n’est pas au bilan; il veut «construire une grande équipe nationale» et donc il a besoin de temps; et il n’y a plus de petites équipes en Afrique parce qu’on ne perd plus à onze à zéro. Et, toujours selon Rachid Taoussi, lui qui est coach de l’équipe nationale, ce n’est pas à lui de «marquer des buts à la place des joueurs»…
Certainement, Taoussi sait que l’équipe du Maroc n’est plus dans le jeu footballistique mondial depuis 1998 (16 ans déjà!). Maintenant qu’elle est à nouveau éliminée, à bride abattue et pour la 4ème fois consécutive, elle devra attendre jusqu’à nouvel ordre. Et ce nouvel ordre ne viendra qu’après une future qualification juste et bien méritée dans quatre, huit, douze… ans ! Car la périodicité est ainsi quadriennale.
Faut-il donc continuer de bidouiller? On le sait: quand les Lions ne rugissent plus, les supporters s’en détournent. Mais on le voit déjà dans nos stades…