La Commission européenne a proposé lundi d’autoriser l’entrée dans l’UE pour des raisons non essentielles aux voyageurs en provenance de pays tiers, qui ont déjà été vaccinés contre le coronavirus.
« La Commission propose que les États membres lèvent les restrictions sur les voyages non essentiels pour les personnes vaccinées se rendant dans l’UE. Cela reflète les derniers avis scientifiques montrant que la vaccination contribue considérablement à rompre la chaîne de transmission », indique l’exécutif européen dans un communiqué.
Selon la Commission européenne, les États membres devraient autoriser l’entrée dans l’Union européenne des personnes qui ont reçu, au moins 14 jours avant l’arrivée, la dernière dose recommandée d’un vaccin autorisé dans l’UE.
Les États Membres pourraient également étendre cette possibilité aux personnes qui ont reçu un vaccin ayant achevé le processus d’autorisation d’utilisation d’urgence de l’Organisation mondiale de la santé.
Jusqu’à ce que le certificat vert numérique soit opérationnel, souligne l’exécutif européen, les États membres devraient être en mesure d’accepter les certificats de pays tiers, en tenant compte de la capacité de vérifier l’authenticité, la validité et l’intégrité du certificat et s’il contient toutes les données pertinentes.
En outre, la Commission européenne a proposé de relever, conformément à l’évolution de la situation épidémiologique dans l’UE, le seuil lié au nombre de nouveaux cas de Covid-19 pris en compte pour déterminer la liste de pays à partir desquels tous les voyages devraient être autorisés.
Les voyages non essentiels quel que soit le statut vaccinal individuel sont actuellement autorisés pour les ressortissants de 7 pays tiers ayant une bonne situation épidémiologique, rappelle-t-on.
Par ailleurs, au vu de l’émergence de variants préoccupants du coronavirus, la Commission propose un nouveau mécanisme de « frein d’urgence », à coordonner au niveau de l’UE et qui limiterait le risque que les variants entrent dans l’UE. « Cela permettra aux États membres d’agir rapidement et de limiter temporairement au strict minimum tous les voyages en provenance des pays touchés pendant le temps nécessaire pour mettre en place des mesures sanitaires appropriées », précise la Commission.
Le Conseil de l’UE, qui représente les gouvernements des 27 Etats membres, devra désormais examiner cette proposition. Une fois la proposition adoptée par le Conseil, il appartiendra aux États membres de mettre en œuvre les mesures énoncées dans la recommandation de la Commission.
LR/MAP