Des centaines de jeunes ont participé, vendredi à Casablanca, à une marche pour le climat, dans le cadre de la mobilisation mondiale visant à attirer l’attention sur les dangers grandissants du réchauffement de la planète.
Le rassemblement, qui s’est déroulé à la corniche d’Ain Diab, intervient dans la continuité de la « Grève mondiale » pour le climat du 20 septembre, qui a mobilisé des millions de personnes dans plus de 150 pays pour appeler les gouvernements et les entreprises à agir face à l’urgence climatique.
L’action a été parrainée par AESVT-Maroc, Greenpeace et l’AMCDD, qui ont organisé, le même jour, des mobilisations à Demnate, Fès et Rabat, après la première marche de Marrakech ayant rassemblé un millier de personnes, il y a une semaine.
Les jeunes marocains se joignent ainsi à la dynamique de leurs semblables dans le monde pour dénoncer le non-respect par les gouvernements de leurs engagements compris dans les accords sur le climat, a souligné à la MAP le président de l’Association des enseignants de la vie et de la terre (AESVT), Abderrahim Ksiri.
Au nom de l’Alliance marocaine pour le climat et le développement durable (AMCDD), Jamaa Mehdi a considéré que le message de ces jeunes est on peut plus à l’endroit des décideurs pour les amener à assumer leurs responsabilités, parce que la première victime du réchauffement n’est autre que les générations montantes.
Le membre de l’organisation Greenpeace, Youssef Bellaj, a estimé que tout le monde est concerné par cette mobilisation, au regard des seuils alarmants atteints par le réchauffement au cours des dernières années.
Trois jours après la marche du 20 septembre, s’est tenu le Sommet de l’ONU pour le climat qui visait à pousser les pays à revoir leurs engagements pris lors de l’Accord de Paris en termes d’émissions de gaz à effet de serre.
Ces engagements ont été estimés insuffisants pour combattre la catastrophe climatique en cours. Pour s’en tenir à +1,5°C, les efforts des pays doivent être multipliés par cinq et la neutralité carbone atteinte en 2050, estime l’ONU.
Zineb Alaoui