La Caisse centrale de garantie (CCG) a dernièrement dévoilé les résultats d’une étude d’impact du système national de garantie en faveur des très petites et moyennes entreprises (TPME).
La première du genre dans la région MENA, cette étude a démontré que les bénéfices de l’institution officielle en matière de garantie ont dépassé ses coûts, comme le montre l’évolution notable des engagements de la CCG en faveur des TPME qui ont couvert une proportion de 14,5% des crédits bancaires à fin 2012.
L’analyse des performances de la CCG a permis d’évaluer les retombées économiques et sociales sur les principales parties prenantes, à commencer par les PME.
Les effets d’additionnalité économique et financière sont estimés à 81% en nombre et à 63% en volume de crédits.
Ce qui veut dire que c’est une progression remarquable du portefeuille des TPME, lesquelles n’auraient pas pu accéder au financement sans l’intervention de la CCG.
Pour les banques, l’étude a révélé la réduction aussi bien du risque que du coût de suivi et de gestion liés aux créations de cette catégorie d’entreprises.
S’agissant du Trésor public, les retombées globales sont estimées à 2,8 MMDH de recettes pour chaque milliard de DH de dotation débloquée.
Enfin, pour la CCG, les crédits agréés en 2010 ont atteint 14,6 % des concours bancaires à l’investissement, contre 7,5% un an plutôt.
Mohamed Mounjid