L’ONG mauritanienne «Mémoire et Justice» a appelé le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU à diligenter une enquête sur les graves violations des droits de l’Homme commises par le Polisario et ses geôliers à l’encontre de citoyens mauritaniens, dans les camps de Tindouf en Algérie, entre 1977 et 1991. L’ONG précise, dans une lettre adressée au CDH par son président, Mohamed Fal Alkadi:
«Ces crimes ne peuvent souffrir de prescription, qu’il s’agisse de crimes commis à l’encontre des victimes enlevées sur le territoire mauritanien ou bien dans les camps de Tindouf (…), car les membres du Polisario nous ont fait subir toutes les formes de torture causant des dizaines de morts et de disparus, alors que nous autres rescapés continuons de souffrir de séquelles physiques et psychiques».