Cet œil algérien braqué sur le Maroc

Frontiere algerie maroc

Si l’on voulait caricaturer, on mettrait bien à la place de l’Algérie une mégère qui a tout le temps l’œil braqué sur le trou de la serrure du voisin et l’oreille collée au mur mitoyen… En fait, cette fâcheuse habitude d’observer et d’épier les moindres mouvements du Maroc a longtemps servi de bouclier derrière lequel le régime algérien cachait parfaitement ses tares…

Au fil du temps et des agressions, car faut-il le rappeler, ce vieux régime ne cesse de multiplier ses provocations, espérant une réaction qui mettrait alors le Maroc dans le tort, mais en vain… Il est vrai qu’à cet égard, le Maroc applique l’adage de la caravane qui passe… Le Maroc qui comme d’habitude continue sa politique de la main tendue, voit aujourd’hui qu’il est temps que le régime algérien se résigne à reconnaître ses torts et cesse de mener ce qu’il croit être «une guerre froide» avec le Maroc. Il est grand temps d’arrêter d’externaliser sa haine et son mépris à l’égard de son voisin pour s’occuper de sa cuisine interne.
Il aura quand même fallu du temps pour que les langues «algériennes» se délient et qu’on commence à douter de l’efficacité de ce régime vieillissant et de son incapacité, voire son inaptitude à mener l’Algérie vers des lendemains meilleurs. Qu’on commence aussi à se poser de bien grandes questions sur qui profite vraiment des richesses du pays, depuis toujours mal partagées ou plutôt monopolisées par ceux qui sont au pouvoir…

Un pouvoir de malades

L’état de santé de «l’éternel» président, dont personne ne sait rien et le clan des décideurs fait un réel secret d’Etat, a récemment été derrière moult suppositions. Pour une fois, ça commence à bouger. L’inquiétude de la presse se fait ressentir. Offusquée du silence total quant à la réalité de l’état de santé du président et du blocus imposé à toute information sur le N° 1 de l’Etat (bien que personne ne sache si Bouteflika est encore et effectivement ce N° 1), la presse joint ainsi sa voix à celle de l’opposition, longtemps opprimée et acculée au silence et à la rue. Le peuple est furieux de ne pas être informé… C’est une situation quasi chaotique que le clan au pouvoir compte contourner, encore une fois, en s’attaquant au Maroc… Ça devient vraiment maladif chez les voisins! On s’applique à tout déballer sur le Maroc, même s’il s’agit de mensonges et de fausses allégations et à ne rien dire sur l’Algérie, plus particulièrement son régime et son chef d’Etat. On fait tout pour faire croire aux Algériens que leur pays n’a qu’un seul ennemi qui est le Maroc… Ce qui cache bien les manigances, les détournements et les guerres de clans qui entravent tout développement en Algérie!

C’est ce régime qui se mêle de ce qui ne l’a jamais regardé et qui veut à tout prix faire partie d’un conflit dont il anime les marionnettes qui lui servent de porte-parole et qui se font nommer Polisario, Rasd, activistes ou séparatistes… Enfin, tout pour brouiller les pistes et mettre les bâtons dans les roues du Maroc dans une question qui se rapporte à son intégrité territoriale… Et l’Etat algérien vient après crier sur tous les toits qu’il n’est pas partie à ce conflit et qu’il ne fait qu’observer de «graves» violations des Droits de l’Hommes dans la région…Un Etat qui fait tout et qui se permet tous les coups, surtout les coûts, tant qu’il s’agit de nuire au Maroc, à son image, à sa crédibilité et à son intégrité.

La réponse marocaine

Là encore, on veille au grain et on épie le moindre mouvement et la moindre action chez le voisin pour crier au scandale. Le HCP publie des chiffres et voilà que l’Algérie engage une armée d’analystes et de spécialistes pour y trouver une faille qui montrerait que le Maroc est loin d’être ce qu’il prétend et qu’il n’est qu’une dictature où seule profite la monarchie… Le Roi part en voyage et voilà encore qu’on sort la «grosse» artillerie pour analyser les dessous de ce voyage et chercher à savoir s’il s’agit d’un voyage d’affaires, de plaisance ou plutôt d’un séjour médical! Le Roi prononce un discours et c’est illico des politiciens de tous bords qui s’accaparent des heures d’antenne pour présenter leur lecture et leur analyse… On a l’impression qu’il ne se passe pas une minute sans que la presse, toutes catégories confondues, ne parle du Maroc, de sa politique, de son Sahara ou de son Roi!
Le Roi qui a d’ailleurs bien remué le couteau dans la plaie, dans son discours du 6 novembre dernier, en appelant franchement l’Algérie à assumer ses responsabilités et à préciser sa position pour pouvoir trouver une solution, au lieu d’accuser le Maroc d’être derrière le blocage qui sévit dans la Région. «Faute de faire assumer sa responsabilité à l’Algérie en tant que principale partie dans ce conflit, il n’y aura pas de solution. Et faute d’une perception responsable de la situation sécuritaire tendue qui sévit dans la région, il n’y aura pas de stabilité», a déclaré le Souverain. Observant un élan de fraternité et de bon voisinage, Sa Majesté a encore précisé: «Pour autant, cela n’implique pas de nuire à l’Algérie, à sa direction ou à son peuple, auquel nous portons la plus haute estime et le plus grand respect. Nos mots sont pesés et leur sens est clair». Un sens que malheureusement le régime algérien ne veut pas assimiler et continue sur sa voie de malhonnêteté et de mauvaise foi.
Une voie où tout est axé sur le Maroc. Un Maroc dont la monarchie, prétendent les voix malveillantes et mal intentionnées de l’Algérie, marginalise les citoyens et leur impose le silence et la soumission dans l’humiliation… Ce qui n’est en réalité que la réflexion du modèle algérien et des agissements de ses hauts gradés et du clan qui en guide la destinée. Sinon, comment comprendre ce silence sur l’état de santé du président Bouteflika? Comment admettre qu’un président septuagénaire, alité, se porte candidat «unique» à un 4ème mandat qu’il réussit? Pour ensuite gérer «virtuellement» tout un pays… Il lui manquait de suivre l’exemple de son voisin tunisien, Habib Bourguiba qui, lui, s’était proclamé président à vie… Et qu’un président «élu» s’arrange, en complicité avec ceux de son clan, à assurer une «succession» sans problème à son frère… Prendre ainsi les commandes de ce qui est supposé être une «république» est largement suffisant pour démentir toute allégation ou accusation à l’égard d’une monarchie ancestrale axée sur de solides bases qu’est celle qui existe au Maroc et qui semble bien gêner à côté. Cela suffit pour comprendre toute cette hargne et cet acharnement sur le Royaume.

L’Algérie doit se rendre à l’évidence du fiasco de son projet séparatiste au Sahara (Hilale)

Tourner le dos à l’anarchie

Le problème en Algérie est que personne ne se demande en quoi de pareilles informations et diffamations à l’encontre du Maroc peuvent servir les intérêts du citoyen algérien, améliorer sa situation et son quotidien, lui qui est supposé vivre dans un pays «riche», alors qu’il est au bord de la misère et de la pauvreté. Cela ne fait qu’augmenter la haine à l’égard d’un voisin qui avance, alors qu’il n’a ni les mêmes ressources, ni les mêmes richesses…
Mais, comme un mensonge ne dure jamais longtemps, les Algériens touchent aujourd’hui à la vérité et commencent à voir plus clairement la situation à laquelle leurs dirigeants les ont condamnés depuis bien des années. Conscients qu’ils ont longtemps été pris en otage par le clan Bouteflika, les Algériens réagissent aujourd’hui au très fatal «règne» du spectre d’un «fantomatique» président que d’autres parlent, agissent et décident à sa place. La situation est ainsi telle que même la presse étrangère s’en est aperçue. L’Algérie est un pays «livré à l’anarchie» avec des institutions «paralysées» et des «menaces sur l’Etat», lit-on dans l’édition du lundi 17 novembre du quotidien français «Le Figaro». Le journal d’un pays «ami» et «grand allié» de l’Algérie ne s’est pas empêché de préciser que le système de gouvernance en Algérie est basé sur des pôles de décision qui fonctionnent selon des liens de clientèle autour d’un accord tacite. La publication note que ces pôles fonctionnent selon un consensus sur la ligne à suivre en matière de politique intérieure, de politique étrangère et d’économie en vue de «garder la main sur les secteurs stratégiques en ouvrant le marché au minimum pour perpétuer l’enrichissement d’une caste d’affairistes».
La publication recueille même des avis de la caste politique et intellectuelle du pays à travers notamment un politologue, Tarek Alaouache qui précise: «Il s’agit d’un système de gouvernement complexe dont l’émergence, le fonctionnement et la survie ne dépendent ni d’un homme en particulier, ni d’un clan et encore moins d’une instance en tant que telle… L’armée, l’administration, les hommes du président et les partis s’organisent comme ils peuvent pour fixer les objectifs stratégiques et gérer le quotidien avec toute l’étendue des alliances, des mésalliances, des conflits et des rapports ou non de domination que cela implique». Le journal cite aussi l’éditorialiste Saïd Djaffar qui note: «On parle là d’une élite dirigeante, dont l’essentiel de l’activité se déroule entre les formes constitutionnelles et des procédures complètement officieuses…
La situation est inquiétante: l’Algérie est dans une impasse mais, pour l’instant, l’argent du pétrole permet de fonctionner à minima… En fait, l’Algérie s’offre le luxe d’une paralysie».
Paralysie et situation inquiétante, anarchie et dominance d’un affairisme malveillant, voilà où en est vraiment l’Algérie aujourd’hui. Un régime incapable face à une situation désastreuse que bientôt même l’argent du pétrole ne permettra plus de gérer et, au lieu de s’atteler à solutionner ce grave problème, le pouvoir algérien perd son temps à s’attaquer au Maroc, oubliant l’adage arabe qui signifie que quand notre maison est en verre, il faut se garder de jeter des pierres aux gens!

Algérie | Les marches du “hirak” de nouveau empêchées

Hamid Dades

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Cheb Khaled : Un simple fait qui confirme…


Bien sûr, l’événement était de taille et bien sûr qu’un mariage princier se devait de se faire dans la tradition et donc en grande pompe. Et bien sûr qu’un certain niveau d’harmonie et de faste a de quoi gêner les «épieurs». Et voilà un simple fait qui le prouve un peu plus. Cheb Khaled, le grand artiste qu’on ne présente plus d’ailleurs, a été vivement critiqué pour avoir chanté lors du mariage de SAR le Prince Moulay Rachid. Des internautes, mais surtout une certaine presse et des médias algériens, sont allés un peu loin en parlant de «provocation» du chanteur qui n’a pas pris en considération les tensions politiques que connaissent les deux pays voisins.
D’autres estiment que sa popularité va chuter dans son pays d’origine suite à sa participation à la cérémonie de mariage du Prince Moulay Rachid. D’autres encore pensent que c’est une honte pour de nombreux Algériens d’être si fiers d’un artiste qui a tourné le dos à son pays. Mais faut-il encore le rappeler, Cheb Khaled est aussi marocain et dispose de la nationalité marocaine qui lui avait été octroyée par décret de Sa Majesté Mohammed VI. En plus, il ne faut pas oublier qu’à un certain niveau, un artiste n’a pas de patrie: il est partout chez lui et c’est un messager permanent de la paix et de la tolérance. Khaled, pour ceux qui voudraient aujourd’hui l’oublier, est depuis bien des années «universel». Sa voix et ses messages sont ceux de tous les Maghrébins et les arabes…

 

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5 comments

  1. La politique algérienne à l’égard du Maroc n’est pas seulement lamentable. Elle est à la fois absurde et fondamentalement abjecte. Le pouvoir algérien s’entête à gaspiller des milliards dans la contestation éhontée de l’intégrité territoriale du Maroc, pour un résultat jamais réalisable et une cause fantasmée perdue d’avance. La survie de ce régime est fonction du prix du baril de pétrole. C’est-à-dire à rien ! Ce régime finira par chuter. Il faut espérer que sa chute puisse se dérouler sans dégâts ni dommages regrettables.

  2. On ne peut pas comprendre la politique d’hostilité algérienne à l’égard du Maroc, sans caractériser le régime qui gouverne l’Algérie depuis l’indépendance.
    Ce régime n’est pas une démocratie. C’est une dictature dont l’acte fondateur est un meurtre : celui de l’architecte de la révolution algérienne Abane Ramdane par Abdelhafid Boussouf et Lakhdar Ben Tobbal. Par cet assassinat, ces deux hommes ont été, avec Houari Boumediene, les principaux fossoyeurs de l’idéal démocratique du congrès de la Soummam de 1956 « qui prônait la primauté du politique sur le militaire ».
    Par la répression, par la terreur, par la délation, par la manipulation, par le crime, par le travestissement de l’histoire, le clan Boumediene a confisqué l’indépendance de l’Algérie, fait main basse sur le pouvoir, en mettant en place le monopole d’une oligarchie arbitraire, dominée sans partage par l’institution militaire.
    Houari Boumediene a renforcé, consolidé et définitivement installé cette dictature. Il jette, à la suite de son coup d’état militaire de 1965, les fondements de la doctrine qui marquera pour des décennies les relations du Maroc et de l’Algérie. Cette doctrine, pose l’hégémonie de l’Algérie sur le Maghreb comme une donnée stratégique vitale. Sa concrétisation passe par l’affaiblissement du Maroc. Houari Boumediene lance alors l’une des plus longues guerres larvées, dont l’objectif avoué est la déstabilisation du Maroc dans ses fondements historiques, politiques, institutionnels, économiques et sociétaux.
    Dans sa quête éperdue pour affaiblir le Maroc et imposer son pouvoir hégémonique sur l’ensemble du Maghreb, le Régime algérien a fait feu de tout bois. Il a nourri la haine entre les Algériens et les Marocains, suscité toutes les tensions régionales, en exploitant toutes les situations pour mettre à genou le Maroc. Alger, fut le refuge et le soutien d’un certain nombre d’opposants marocains dans les années soixante. Dans ces mémoires, l’ancien Président algérien Chadli Benjedid, suggère de manière très allusive une implication de Boumediene dans le coup d’État d’Oufrir de 1972. Ce Régime a apporté une aide financière et logistique à ces « Héros sans gloire » des événements de mars 1973 qui ont secoué le Maroc et tout particulièrement l’Atlas. Le 18 décembre 1975, quelques semaines après la Marche Verte, Boumediene ordonne en guise de représailles, l’expulsion massive de 45 000 familles marocaines (350 000 personnes), pour la plupart établies depuis des générations en Algérie. L’expulsion massive de ces 45 000 familles marocaines restera à jamais un crime contre l’humanité, dans la mesure où elle est caractérisé par « une violation délibérée et ignominieuse des droits fondamentaux d’un groupe d’individus inspirée par des motifs politiques ».
    Depuis 1975, le conflit du Sahara constitue le point de tension culminant de la politique d’hostilité algérienne contre le Maroc. Toutes les tentatives de déstabilisation du Maroc par les tenants de la doctrine Boumediene ont basculé, à partir de cette date, de l’escarmouche à l’état permanent de guerre larvée. Une guerre, marquée par une diplomatie algérienne agressive, qui fait de la question de l’intégrité territoriale marocaine, son seul dossier de politique étrangère.
    Certains commentateurs, qualifient d’hystérique cette agressivité de la diplomatie algérienne. Concernant les rapports de certaines personnalités algériennes vis-à-vis du Maroc, Mohammed Sifaoui va jusqu’à les qualifier de rapports relevant de la psychiatrie.
    Dans le documentaire « Les dernières heures du président Houari Boumediene », Abelmalek KERKEB rapporte cet étrange comportement du Président algérien qui, au sujet du problème du Sahara lors du quinzième sommet de l’OUA de Khartoum (Soudan) en 1978, était dans « un état de nervosité extrême, qu’il n’arrivait plus à se contrôler ». Cela rejoint le témoignage de Jean Daniel qui décrit la réaction du Président Algérien le 16 octobre 1975, à l’annonce par le Roi Hassan II de la Marche Verte pour la récupération du Sahara : « Un moment, le roi parle de l’Algérie sur un ton conciliant et amical. Le Président lui lance, en arabe, une injure et, à ma stupeur, il avance son bras droit et délivre un magistral bras d’honneur. Tel un voyou de Bab el Oued. Le Président austère qui se donnait à voir quelques instants plus tôt avait disparu. J’avais devant moi un autre homme. Un jeune garnement des rues prêt à tout. Il s’est levé de son fauteuil et s’est mis à sautiller de façon étrange. Un peu hystérique. Je ne saurais dire s’il sautait de joie ou de colère, mais, je le revois très bien, il a bondi à plusieurs reprises. Il trépignait, comme s’il avait perdu le contrôle de son personnage. Les insultes contre Hassan II pleuvaient. J’étais stupéfait. Jamais je n’avais vu un chef d’Etat dans cet état. Ce n’était qu’un torrent d’invectives à un niveau insoutenable de grossièreté, d’obscénité, de vulgarité. Sans transition, ont suivi les menaces. Hassan II ne l’emportera pas au paradis. Il ne sait pas ce qui l’attend. L’Algérie ne se fera pas rouler dans la farine. »
    Aujourd’hui, quand le Ministre des Affaires Étrangères algérien Ramtane Lamamra déclare « La région a besoin que s’accomplisse la mission de décolonisation du Sahara Occidental », il est dans cette irrationnelle guerre diplomatique de quarante ans, que certains commentateurs qualifient de jeu de bonneteau obsessionnel du pouvoir en Algérie.
    Cet entêtement à vouloir à tout prix une défaite marocaine dans le dossier du Sahara, pose la question de la construction maghrébine :
    L’union du Maghreb pourra-elle jamais s’établir sur cette volonté constante et irréductible d’amputer un des membres de cette union d’une partie de son territoire historique ?
    L’union du Maghreb pourra-elle jamais s’établir alors que depuis quatre décennies, l’Algérie entretient sur son territoire, la présence armée du Polisario contre le Maroc, et des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, dont les enfants ont été élevés dans la haine du Maroc ?
    L’union du Maghreb pourra-elle jamais s’établir alors que l’Algérie partage avec la Corée du Nord le triste privilège d’être les seuls au monde à tourner obstinément le dos à leurs voisins ?
    Contrairement à Ramtane Lamamra, un certain nombre d’intellectuels maghrébins pensent que la région a certainement plus besoin que s’accomplisse la démocratie en Algérie. Car la nature du régime algérien peut être un danger pour la paix et la stabilité au Maghreb. La fin du régime oligarchique en Algérie est immanquablement une donnée stratégique vitale pour la construction maghrébine.
    Tous les faits historiques montrent et démontrent que face à la doctrine qui fonde la politique du Régime Algérien à son égard, le Maroc a toujours adopté une stratégie défensive, se signalant par des réactions modérées, privilégiant la main tendue et la sauvegarde du bon voisinage.
    Cette stratégie de modération et de la main tendue a systématiquement été mise en échec par le manque de raison et de bon sens, d’un Régime Algérien incapable à jamais de concevoir l’idée d’un espace humain, économique et politique intégré, dans une communauté d’un Maghreb fédéral apaisé.
    Pour que ne soit pas compromise sa marche résolue vers une société des droits, des libertés et des justices sociales, et pour une communauté de destin maghrébine apaisée, solidaire et fraternelle :
    Le Maroc se doit d’assumer avec fermeté sa responsabilité de puissance régionale politique, économique et militaire, en opérant une rupture radicale avec la doctrine qui consiste à garder l’équilibre des forces, attendre des jours meilleurs et une autre génération d’hommes politiques algériens, porteurs d’une vision et d’une pensée politique nouvelles.
    Le Maroc se doit d’apporter un soutien massif, déterminé, sans complexe et sans concession à la question de la démocratie et des droits de l’homme en Algérie.
    La seule main tendue, se doit d’être à l’adresse de la démocratie en Algérie, à l’endroit du citoyen algérien et des seuls démocrates algériens.
    Avec les démocrates tunisiens, le Maroc, ses partis politiques, ses associations, ses intellectuels, ses médias, sa société civile, se doivent d’accueillir et d’aider tous les démocrates algériens, pour contribuer à la victoire des forces démocratiques en Algérie.
    Le régime des généraux en Algérie n’a plus sa place dans la construction maghrébine. Il porte à jamais, devant l’histoire, le plus grand passif dans la haine et la discorde qu’il sème depuis plusieurs décennies, non seulement au sein de son propre peuple, mais au sein de l’ensemble des populations du Maghreb.

    • Le Maroc est un cheval de Troie pour toute l’Afrique il a en son sein toutes les tares qui existent dans ce bas monde, c’est un délinquant au service de l’impérialisme et du sionisme.

  3. Il suffit de lire cet article pour être édifié sur qui est la mégère qui a tout le temps l’œil braqué sur l’autre. Ce qui apparemment vous dérange le plus c’est que l’Algérie vous ignore, qu’elle considère le Maroc comme un petit pays à sa périphérie, sans plus. Mêmes les insultes de caniveaux de votre étrange MAE, les mensonges de votre makhzen et de votre presse ne la dérange pas outre mesure. Tout juste des réactions indignées de temps à autres. Mais gare au retour de bâton, la coupe commence à être pleine.
    Au lieu de vous occuper du bonheur des Algériens qui ne vous demande rien, et qui sont semble-t-il les moins malheureux du continent, vous seriez bien inspiré de développer vos campagnes où la misère fait encore des ravages. Si les Algériens ne sont pas dupes des détournements de la manne pétrolière par certaines personnes au pouvoir et ça ne date pas d’hier, et s’ils le font savoir,force est de constater que votre roitelet et son entourage se sucrent dans des proportions autrement plus importantes sans la moindre réaction des Marocains. Bien au contraire, le budget du monarque est signé sans broncher.
    Soutenir la RASD, ce n’est pas s’occuper du Maroc. Ne vous en déplaise, nous restons et resterons attachés à nos principes et notamment au soutien des luttes de libération. Vous n’êtes pas chez vous au Sahara Occidental, et c’est l’avis du monde entier, le reste c’est de la gnognotte à l’usage du Marocain de la rue. On peut comprendre que le roitelet soit intéresse à cette aventure coloniale au point de plonger son pays dans une impasse tragique; Un échec sur ce dossier mettrait à mal la tactique mise en place par son père pour assurer la pérennité du trône (marche verte et tutti quanti). On comprends moins les écrits de ses portes voix.

    • Je pense Monsieur que vous surestimez la capacité d’un pays qui n’a pour d’autre politique qu’une pure économie de rente où les hydrocarbures assurent (directement) 35% du PIB, 97% des exportations et 60% des rentrées fiscales. Je pense que vous ne connaissez pas les souffrances des algériens de Bab El Oued, de Kouba, d’El herrach de Constantine, d’Oran, de Aïn Defla… Les Harragas, Les évènements de Ghardaïa, la quête d’un visas, ne sont pas une vue de l’Esprit. Djemila Bouhired s’est indignée il y a quelques années : « l’enfer, ce sont ceux qui gouvernent l’Algérie. » Réveillez-vous Monsieur ! : le Maroc a définitivement gagné la bataille de son intégrité territoriale en 1975, quand 350 000 marocains se sont élancés dans une marche verte historique et quand l’armée algérienne a été battue à Amgala. le Maroc est bel et bien le seul maître de ses provinces du sud, administrativement, socialement, économiquement et militairement. Les habitants de ces provinces se reconnaissent, dans leur écrasante majorité, pleinement marocains. Même le père et la famille paternelle et maternelle du Président de la « RASD » sont marocains. Le Roi du Maroc sait pouvoir, en toute quiétude, faire la prière du Vendredi à Dakhla et dans toutes les mosquées, sur l’ensemble du territoire marocain. Tout le reste, c’est du grand bavardage de la propagande algérienne. C’est de la grande perte du temps… et de l’argent. Mais, ce qui est odieux et hideux dans tout cela, c’est que le régime algérien met dans sa propagande beaucoup de haine à l’égard des marocains, en semant les graines de la discorde entre les algériens et les marocains.

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