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C’est officiel, Casablanca Finance City (CFC) abritera le siège de la plate-forme d’investissement Africa50.
La banque africaine de développement (BAD) vient d’annoncer que la nouvelle structure financière, Africa50, logera à la place financière casablancaise. Destinée au financement de projets d’infrastructures nationaux et régionaux pour la transformation structurelle du continent africain, Africa50 a été conçue par la BAD pour libérer tout le potentiel de croissance de l’Afrique.
«Plusieurs conditions sont réunies pour favoriser le succès de cette nouvelle plate-forme de financement de projets d’infrastructures en Afrique qu’est l’Africa50», s’est réjoui Tas Anvaripour, directrice de l’Africa50. L’objectif derrière est d’offrir l’appui et les ressources nécessaires au bouclage rapide des financements et à l’élaboration de projets bancables pour accélérer la réalisation des infrastructures.
Avec une capitalisation initiale cible de 3 milliards de dollars, qui sera portée ultérieurement à 10 milliards de dollars, le Fonds Africa50 vise à attirer des investissements de sources variées, provenant notamment des Etats africains, des institutions financières internationales et régionales, des fonds de pensions et d’entités du secteur privé.
La plate-forme Africa50 est caractérisée par sa nature multidimensionnelle qui interviendra sur l’ensemble du cycle des projets et combinera les activités initiales de développement à celles de financement à long terme. Elle interviendra à travers deux axes d’intervention, notamment la structuration et le financement de projets. De ce fait, Africa50 sera le moteur de la mobilisation et un cadre de collaboration des acteurs publics et privés. Il s’agira d’une entité autonome légalement et financièrement indépendante. Elle bénéficiera du partenariat avec la BAD et les Etats africains pour faciliter l’atteinte rapide des objectifs de développement.
Le chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane, s’est entretenu avec Charles Boamah, vice-président de la BAD chargé des finances. Benkirane s’est félicité du choix du Maroc pour héberger le siège social du Fonds qui devrait renforcer le rayonnement du Maroc aux niveaux africain et international et consacrer la place de CFC en tant que pôle financier régional. Pour sa part, Boamah s’est réjoui du niveau de coopération exemplaire entre le Maroc et la BAD, saluant le soutien accordé par le gouvernement marocain à la Banque, qui a été couronné par le choix du royaume pour héberger le Fonds Africa50, au terme d’une évaluation rigoureuse des offres présentées par neuf pays africains membres de la BAD. «Le choix de CFC est le résultat d’un processus de consultation compétitif très rigoureux qui a mis à l’épreuve 9 pays africains membres de la BAD ayant tous présenté des offres très alléchantes», a avancé Boamah.
Il faut dire que l’offre présentée par le Royaume a mis en avant sa stabilité politique, économique et sociale, ainsi que ses avancées réalisées en termes de réformes institutionnelles et structurelles.
Anas Hassy
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PwC Advisory décroche le label CFC L’entité de PricewaterhouseCoopers, PwC Advisory, a obtenu le statut de CFC. En effet, elle organisera ses activités et prospections commerciales africaines à partir de Casablanca. PwC Advisory devra réaliser 20% de son chiffre d’affaires (CA) à l’export lors de la première année, 40% la seconde et 60% la quatrième. Présente dans plus de 150 pays, PwC opère dans l’audit, l’expertise comptable et le conseil juridique et fiscal. Il est à noter que ce statut est octroyé aux entreprises qui souhaitent réaliser une part importante de leur CA à l’export. A ce jour, 53 compagnies ont obtenu le statut CFC. |
