La CGEM évalue ainsi à 30 MMDH (milliards de dirhams) les crédits TVA en souffrance. Quant au délai moyen de paiement, il caracole désormais à 6 mois, dans les meilleurs des cas et peut atteindre jusqu’à 8 mois.
Ces deux problématiques ressortent comme de véritables freins à l’investissement qui ont, d’ailleurs, monopolisé les discussions du Conseil d’administration en cette rentrée du patronat.
La nouvelle version de la loi censée réguler les délais de paiement ne s’appliquera qu’en 2018. La CGEM estime qu’il s’agit d’un véritable fléau et que les entreprises sont arrivées à un niveau d’asphyxie: les délais de paiement empirent dans tous les secteurs, alors que les banques ont serré les financements pour se conformer aux règles prudentielles.
HD