Charles Aznavour est décédé lundi matin « de mort naturelle », à la suite d’une « défaillance cardio-respiratoire », a indiqué le procureur de la République de Tarascon Patrick Desjardins, révélant les résultats d’une autopsie pratiquée mardi.
« L’hypothèse d’une noyade consécutive à un malaise est écartée », a ajouté le procureur. Le corps de l’artiste avait été découvert lundi vers midi à son domicile de Mouriès (Bouches du Rhône), « allongé dans la baignoire de la salle de bains attenante à la chambre du défunt », a précisé le parquet de Tarascon dans un communiqué.
Une enquête en recherches des causes de la mort avait été ouverte par la brigade des recherches d’Arles, sous la direction du procureur de Tarascon.
L’autopsie pratiquée au centre hospitalier de Nîmes a permis d’établir que le décès du chanteur, « intervenu dans la matinée du 1er octobre, est consécutif à un oedème aigu pulmonaire responsable d’une défaillance cardio-respiratoire qui s’est révélée être au-dessus de toute ressource thérapeutique », précise le communiqué.
« Le caractère suspect du décès peut être écarté, mais les circonstances de la mort ne sont pas connues avec précision », avait déclaré lundi Patrick Desjardins à la presse, devant le domicile du chanteur.
Le corps du défunt a été remis à sa famille. Devant le portail de sa propriété près de Mouriès, à côté duquel étaient déposés une vingtaine de bouquets, quelques personnes venaient se recueillir mardi à la mi-journée.
Zineb Alaoui