Le Haut-commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la Désertification (HCEFLCD) vient d’annoncer l’ouverture de la saison de chasse 2018/2019 dans les différentes régions du Maroc…
En effet, comme fixée, suite à la session ordinaire du Conseil supérieur de la chasse qui a eu lieu le 10 juillet dernier, l’ouverture générale de la chasse pour la saison 2018-2019 pour les principales espèces de gibier a eu lieu le 7 octobre.
Le HCEFLCD a signalé, à cet effet qu’afin d’assurer le bon déroulement de cette saison, il a pris un ensemble de mesures depuis septembre dernier, notamment l’organisation des ateliers d’information et de sensibilisation aux niveaux local et provincial. Il s’agit de rappeler les dispositions réglementaires en vigueur et de la mobilisation des agents habilités à garantir les conditions requises pour ce sport, dans un environnement adéquat, à travers le contrôle des réserves de chasse et la lutte contre le braconnage, souligne la même source. Au cours de la saison écoulée, 79.042 chasseurs ont pratiqué ce sport en enregistrant une augmentation de 3,5% par rapport à la saison précédente et plus de 65% depuis la saison 2007-2008, rappelle le HCEFLCD.
Concernant la chasse touristique, celle-ci continue d’enregistrer un essor important, puisque 47 organisateurs de chasse touristique opèrent sur le terrain et organisent ce sport au profit des touristes cynégètes de diverses nationalités, relève le communiqué. Cette activité d’importance nationale et internationale s’exerce sur près de 700.000 hectares, répartis sur 92 lots au profit de 2.000 touristes cynégètes, ajoutant que le nombre de lots amodiés est passé de 565, enregistré pendant la saison 2007/2008, à 1.036 la saison écoulée, soit une augmentation de 83%, totalisant une superficie de 2.849.876 ha, dont 1.921.102 ha réservée à la chasse associative et 696.448 ha à la chasse touristique.
En termes de portée économique, cette activité d’importance nationale et internationale permet de mobiliser un montant de plus d’un milliard de dirhams, incluant les redevances d’amodiation, les aménagements et l’investissement réalisé, ainsi que les autres rentrées au profit des hôteliers, restaurateurs, guides et autres, ajoute la même source.
Outre l’impact positif sur le développement des territoires de chasse, l’amodiation contribue également au développement de l’économie locale, à travers sa contribution à la création d’emplois et la commercialisation des produits du terroir, précise le HCEFLCD, notant qu’elle permet également de créer 2 millions de journées de travail dans le milieu rural annuellement.
HD