Des fuites en provenance du renseignement sud-africain, relayées par le quotidien britannique The Guardian, révèlent que les services iraniens avaient espionné le Maroc sur la période allant de 2006 à 2014. A en croire ces fuites, la raison pour laquelle l’Iran avait centré son attention sur le Maroc était «l’existence d’une minorité marocaine d’obédience chiite».
Les documents divulgués dévoilent également comment les services sud-africains ont entrepris de pister la présence des agents iraniens au Maroc, à la demande de la Central intelligence agency (CIA) et des services britanniques et israéliens (Mossad).
«L’un des documents, objet de ces fuites, rapporte les termes d’une réunion secrète tenue entre des agents de l’Agence de renseignement sud-africain et leurs homologues émiratis». Et de souligner à quel point les agents des deux pays s’étaient étonnés que l’intérêt iranien pour l’Afrique ait porté uniquement sur le Maroc, la Mauritanie, le Sénégal, la Tanzanie et le Nigéria. Pour la presse marocaine, ces fuites, relayées par The Guardian, en coordination avec la division de la presse d’investigation relevant de la chaîne Al Jazeera, ont été divulguées quelques semaines seulement après le rétablissement de l’axe Rabat-Téhéran et coïncident avec la reconnaissance par le Maroc de l’existence d’un courant chiite baptisé «Al Khat Arrissali fi l’maghrib».
comme par hasard ces informations arrivent au moment des rétablissements des relations!