On apprend par la presse algérienne que, lors de l’audience accordée par le président de la commission des Affaires étrangères de l’APN, Boualem Bousmaha, à l’ambassadeur de Chine à Alger, Yang Guagyu, les deux parties ont salué les «positions communes vis-à-vis des questions régionales et internationales et l’adoption des principes du droit des peuples à l’autodétermination et de non-ingérence dans les affaires internes des pays». Bien, bien… Mais que ces deux parties n’appliquent-elles à elles-mêmes ces beaux principes ? L’Algérie en autorisant l’autodétermination aux Kabyles, à «ses» Touaregs et aux Mozabites qui avaient obtenu leur traité d’autonomie dès 1853 et qu’elle massacre aujourd’hui à Ghardaia ?
Et la Chine, en l’appliquant à Taïwan, Hong Kong, au Tibet et aux Ouigours, dont un militant, Ilham Tohti, vient d’être emprisonné à vie avec confiscation de tous ses biens pour «crime de séparatisme» ?
KB