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Poursuivant sa démarche d’innovation, orientée vers la simplification et l’accessibilité des services financiers, CIH Bank vient de lancer son porte-monnaie électronique baptisé We Pay.
Cette nouvelle solution intervient, selon Ahmed Rahhou, PDG de CIH, dans la continuité du processus de modernisation et de transformation de la banque, entrepris dès le départ et consistant à en faire «une banque universelle entièrement modernisée et digitalisée». Aujourd’hui, a estimé Rahhou, les technologies nouvelle «permettent en effet de faire de la banque autrement et de simplifier la vie aux clients et We Pay n’est qu’une illustration du chemin que nous avons choisi de prendre».
Rahhou a introduit le nouveau wallet en précisant que le choix du nom «We Pay» «reflète l’esprit communautaire. Le paiement mobile va au-delà du transfert d’argent et introduit beaucoup de fonctionnalités qui vont permettre même de gérer des communautés».
Cet esprit communautaire, le PDG l’a traduit par une généralisation de la solution aux commerces de proximité, notamment les épiciers, pour en faire de véritables agents qui se chargeront, dans le futur, d’effectuer plusieurs opérations pour les clients We Pay, comme la recharge des wallets en contrepartie d’espèces, ou permettre aux clients le «retrait» de petites sommes en espèces, contre un transfert d’argent, etc.
Et Rahhou d’expliquer: «Supposons qu’une personne se trouve dans le besoin d’avoir 10 ou 15 dirhams seulement. Nous, les banques, nous ne savons pas gérer cela, nous ne savons pas donner 10 DH, mais plutôt de grosses sommes. Par contre, l’épicier pourra faire cette opération. Il recevra un transfert de 10 ou 15 DH sur son wallet, qu’il donnera par la suite en cash au client».
En effet, très pratique et parfaitement sécurisé, We Pay permet d’accéder en toute simplicité et en quelques secondes à une panoplie unique de fonctionnalités. Une excellente nouvelle pour les consommateurs, comme les commerçants.
We Pay, le porte-monnaie électronique de CIH Bank, permet d’accéder à de multiples fonctionnalités via un smartphone. Ainsi, on peut alimenter en espèces en agences ou par débit carte, alimenter par compte en agences ou via l’espace CIH Net et/ou CIH Mobile et effectuer un transfert d’argent de We Pay vers We Pay. On peut également accéder à différentes autres opérations, notamment le retrait d’argent via les GAB CIH Bank ou agences CIH Bank, le transfert CIH Express, le paiement de factures (eau, électricité, téléphone, internet, taxes…) et les recharges téléphoniques et recharge Jawaz.
D’autres fonctionnalités encore plus innovantes vont prochainement être déployées, comme le Paiement commerçant et le transfert vers d’autres wallets dès que l’interopérabilité est effective.
Toutes les opérations peuvent être effectuées 24h/24, 7j/7 et ce, où que l’utilisateur se trouve dans le monde. Pour ce faire, il suffit de télécharger l’application We Pay depuis PlayStore ou Appstore, saisir son numéro de compte et choisir l’opérateur. Un code d’accès est automatiquement envoyé par SMS. Une fois saisi par l’utilisateur, We Pay est activé.
Payer ses factures en ligne, recevoir ou envoyer un montant à un ami ou un membre de la famille, sortir de l’argent d’un GAB le plus proche, inviter un ami à télécharger We Pay… deviennent, ainsi, un simple jeu d’enfant avec cette solution qui rend la gestion de son budget très simple, puisqu’on notifie au client, en temps réel et gratuitement, toute transaction…
Le lancement de We Pay n’est cependant qu’une étape qui sera suivie de bien d’autres. Ahmed Rahhou explique à cet effet: «L’étape suivante consistera en l’interopérabilité et l’acceptation des terminaux de paiement, afin de faire du portable une véritable carte et comme ultime étape de faire accepter We Pay à l’étranger».
«Toutes étapes, si nous parvenons à les faire aboutir d’ici la fin de l’année, ça sera une énorme avancée pour nous et pour le pays dans son ensemble parce qu’on va offrir un mode d’accès à la banque et un nouveau mode de paiement moderne et à la pointe de la technologie du mobile», a conclut Rahhou.
H. Dades
