La consommation du ciment a accusé, en novembre 2014, une baisse de près de 6% en glissement annuel. Un recul qui vient s’ajouter au trend baissier du mois d’octobre qui s’est établi à -5,1%. Les ventes du ciment restent un indicateur-clé pour mesurer le pouls du secteur du bâtiment et travaux publics (BTP) et de l’immobilier. Ce contexte s’est traduit par un ralentissement mécanique de la demande, suite à la baisse des mises en chantier entre 2013 et 2014, l’éclatement de la bulle spéculative de 2011/2012
ou encore les retards pris dans le déploiement effectif du dispositif de logements pour la classe moyenne. Rien que le logement consomme 80% de la production des cimentiers. Bien évidemment, cette dépendance du marché de l’immobilier tire les ventes de ciment vers le bas.