La présélection pour le concours de recrutement des cadres des académies régionales d’éducation et de formation (AREF) vise à valoriser la profession, de sorte à rehausser la compétence du corps enseignant et à favoriser une nouvelle carrière pour les enseignants, a affirmé mardi à Rabat le ministre de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa.
Présidant la deuxième réunion du dialogue social sectoriel avec les syndicats les plus représentatifs, M. Benmoussa a souligné que cette mesure a également pour objet de “mettre en place une école de qualité et permettre à l’élève de développer son savoir et savoir-faire pour qu’il contribue à l’essor du pays, à travers les opportunités d’emploi qu’il décrocherait grâce à ses compétences, la formation étant le moyen idoine pour consacrer l’égalité des chances”.
Selon un communiqué du ministère, les syndicats ayant participé à cette réunion sont la Fédération nationale de l’enseignement (UMT), le syndicat national de l’enseignement (CDT), la Fédération libre de l’éducation (UGTM), la Fédération nationale de l’enseignement et le Syndicat national de l’enseignement (FDT).
Les débats ont permis d’arrêter les questions essentielles et de convenir de les examiner à travers quatre axes, dont le premier est lié aux dossiers revendicatifs prêts et faisant l’objet de projets de décrets. Il s’agit des dossiers de l’administration pédagogique (administrateur pédagogique) et des cadres d’orientation et de planification pédagogique, en plus de dossiers prioritaires concernant la situation des fonctionnaires titulaires de diplômes supérieurs, des fonctionnaires désignés en dehors de leur cycle d’affectation, des assistants administratifs et des assistants techniciens et des titulaires de doctorat.
Le deuxième axe concerne les fonctionnaires cadres des AREF. A ce sujet, le comité technique se penchera sur ce sujet pour trouver des solutions innovantes. Le troisième axe se rapporte au projet de statut des fonctionnaires du ministère. A cet égard, des objectifs ont été convenus en tant que base d’un travail qui devra démarrer début janvier, en prenant en considération la loi-cadre 51-17 et le nouveau modèle de développement.
Le quatrième axe porte sur les relations avec les syndicats d’enseignement, à travers l’évaluation de la note n° 103 publiée en 2017 et son actualisation, le cas échéant, pour promouvoir l’action participative.
Selon la même source, il a été aussi convenu d’accélérer la régularisation de certaines situations administratives tels les avancements dans les grades et échelons au titre des années 2019 et 2020, retardés en raison de la pandémie de Covid-19.
Le ministère a salué le climat positif qui a marqué cette réunion, exprimant sa volonté de poursuivre le dialogue et de garantir son institutionnalisation afin d’améliorer les conditions de travail de la famille de l’éducation et de la formation et de préserver l’intérêt des élèves.
Cette rencontre vise à instaurer une méthodologie commune pour la gestion des questions relatives au système éducatif, institutionnaliser le dialogue pour promouvoir l’école publique, améliorer la qualité de l’enseignement et examiner les dossiers en cours.
Le dialogue vise, ajoute le ministère, à bâtir la confiance et la crédibilité afin de faire avancer l’action visant à aboutir à une conception commune à la lumière des résultats des travaux du comité technique, qui a tenu sa réunion le week-end dernier.
LR/MAP