Le Maroc enregistre des avancées dans l’actualisation de sa Contribution déterminée au niveau national (CDN), qui prévoit une réduction totale de 42% des émissions des gaz à effet de serre (GES) d’ici 2030 par rapport au scénario normal des affaires, en vue de répondre à ses engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris, a souligné, à Madrid, M. Abdelrhani Boucham, responsable au ministère de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement – département de l’environnement -.
« La CDN du Maroc est une contribution +ambitieuse+, qui prévoit une réduction totale de 42% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, dont 17% non conditionnel, et s’inscrit dans le cadre des objectifs de développement durable (ODD) pris par le Royaume. Ainsi, nous sommes en train de réviser cette Contribution pour répondre aux engagements que nous avons pris dans le cadre de l’Accord de Paris sur les changements climatiques », a déclaré à la MAP M. Boucham, en marge de sa participation à la COP25, qui se tient du 2 au 13 décembre à la capitale espagnole.
Dans ce cadre, le responsable marocain a tenu à préciser que la CDN du Maroc, élaborée dans le cadre d’une approche participative, est basée sur l’atténuation et l’adaptation, avec l’implication du secteur privé dans la réalisation des objectifs de réduction des GES pris, mettant en avant les politiques et les programmes mis en place par le Royaume pour réduire ses émissions nationales et s’adapter aux effets du changement climatique.
M. Boucham a, par ailleurs, mis en exergue la politique volontariste du Maroc pour le développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.
« Cette politique ambitieuse mise en place par le Maroc, grâce à la vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI, a permis au Royaume de s’ériger en leader africain dans le développement des énergies renouvelables », a-t-il fait savoir, mettant en avant les efforts déployés par le Maroc pour partager son expérience dans ce domaine avec les pays africains amis.
La COP25 mobilise une cinquantaine de dirigeants mondiaux, des chefs d’Etat et de gouvernement, des présidents d’institutions de l’Union européenne (UE) et de hauts représentants d’instances internationales, telles que l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et la Banque inter-américaine de développement (BID), en vue de débattre des moyens de faire face aux défis du changement climatique.
Organisée sous la présidence du gouvernement du Chili, et avec le soutien logistique du gouvernement espagnol, cette Conférence a pour objectif principal de prendre des mesures qui seront cruciales pour la suite du processus de l’ONU Changements climatiques.
Avec MAP