Le président de l’Assemblée Parlementaire de la Méditerranée (APM), Enaam Mayara, a affirmé, samedi à Dubaï, que la diplomatie parlementaire joue un rôle très important dans la résolution des crises liées au changement climatique.
La diplomatie parlementaire s’impose désormais sur la scène internationale pour contribuer à la résolution des crises, notamment en matière de renforcement des mesures concrètes et d’intensification des efforts de lutte contre le changement climatique, a-t-il souligné dans une allocution lors d’un événement de haut niveau de la COP28.
Il a ajouté que lors de la deuxième session du Forum économique de l’APM pour la région euro-méditerranéenne et du Golfe de Marrakech, que le Maroc accueillera en juin de l’année prochaine, il sera procédé à l’installation du bloc parlementaire de la région euro-méditerranéenne et du Golfe destiné au développement des énergies renouvelables, lequel a été instituée à l’APM en 2022.
Le président de l’APM a souligné, à cet égard, l’urgence climatique actuelle et ses répercussions sans précédent sur la région euro-méditerranéenne et le Golfe, citant notamment la hausse des températures de la Méditerranée de 20% plus vite que la moyenne mondiale, alors que la mer du Golfe est la plus chaude du monde.
Après avoir salué la décision d’activer le Fonds “Pertes et Dommages” pour compenser les pays les plus touchés par le changement climatique, le président de la Chambre des Conseillers a appelé à intensifier les efforts et à augmenter les financements alloués à la transition climatique et énergétique.
A rappeler que lors d’une autre réunion tenue dans le cadre de la COP28, M. Mayara avait souligné la détermination du Maroc à œuvrer pour contribuer efficacement à la dynamique continentale visant à protéger l’Afrique des risques de la crise climatique et à défendre les droits des générations futures au développement et au progrès.
Il avait relevé que l’Afrique, le continent qui produit le moins d’émissions de gaz-à-effet de serre, est au cœur des drames liés au changement climatique, ce qui compromet ses chances de croissance, de progrès et de prospérité et menace sérieusement les droits fondamentaux de dizaines de millions d’Africains.
LR/MAP