La Banque Japonaise pour la Coopération Internationale (JBIC) a réaffirmé son soutien aux efforts du Maroc en faveur d’une croissance socio-économique durable en ciblant la neutralité carbone, et ce en vertu d’un mémorandum d’entente signé, vendredi à Bakou, en marge de la COP29.
Signé par la ministre de de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, et le Gouverneur de la JBIC, Hayashi Nobumitsu, lors d’une réunion tenue au Pavillon Maroc, ce partenariat s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération reliant le Maroc et le Japon.
Aux termes de ce mémorandum d’entente, le Maroc et la JBIC s’engagent à consolider leur partenariat dans des domaines d’intérêt commun, notamment la transition énergétique, la production des énergies renouvelables, ainsi que le transport et la distribution de l’énergie.
Le partenariat porte aussi sur la gestion des déchets et l’économie circulaire, l’adaptation au changement climatique, la décarbonation des chaines d’approvisionnements industrielles, l’efficacité énergétique, l’intégration régionale, l’hydrogène vert et ses dérivés et l’utilisation de l’intelligence artificielle.
La JBIC envisage, à travers cet accord, de soutenir les projets marocains, notamment qui contribuent à la transition énergétique du Maroc.
Le mémorandum concerne la coopération dans plusieurs secteurs comme la décarbonation, l’efficacité énergétique et la croissance durable, a indiqué Hayashi Nobumitsu, dans une déclaration à la presse, à l’issue de cette signature.
Pour sa part, Mme Benali s’est félicitée de la signature de ce partenariat stratégique, mettant l’accent sur les Partenariats public-privé (PPP) maroco-japonais qui pourraient être mis en œuvre dans ces domaines.
Elle a également souligné l’importance des investissements, particulièrement pour les réseaux, ainsi qu’en terme de R&D dans le domaine de l’énergie durable.
La 29è session de la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (11-22 novembre) met essentiellement l’accent sur le financement climatique, eu égard au besoin de permettre à l’ensemble des pays de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de protéger les vies et les moyens de subsistance contre l’aggravation des effets du changement climatique, notamment pour les communautés vulnérables.
LR/MAP