Le secteur industriel marocain a démontré sa capacité à répondre à tous les besoins du Royaume, malgré les répercussions de la pandémie du nouveau coronavirus (covid-19), a affirmé, mardi à Rabat, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour.
En réponse aux questions orales à la Chambre des Conseillers sur les perspectives et les enjeux de la politique industrielle au Maroc, Mezzour a souligné que l’industrie marocaine est sur le point de tirer profit des transformations géostratégiques imposées par la pandémie. Et d’ajouter que l’écosystème industriel peut innover en fournissant plusieurs produits dans divers domaines. M. Mezzour a également fait savoir que le ministère œuvre actuellement, dans le cadre de sa politique et de sa stratégie, en faveur de la relance industrielle via la restauration des postes perdus, mettant en avant la restauration de 98% des emplois qui existaient en 2019 vers la fin de 2021.
Par ailleurs, le ministre a révélé que le Maroc est considéré comme le cinquième pays à exporter des voitures vers l’Europe, précisant que 63% des pièces de rechange automobiles sont fabriquées dans le Royaume dans 250 usines qui emploient 180.000 marocain(e)s.
Il a également fait remarquer que la ville de Casablanca occupe la 12e place mondiale en termes d’investissement en innovation dans le secteur automobile. S’agissant de la compétitivité des secteurs leaders au niveau mondial, M. Mezzour a souligné que l’écosystème industriel marocain occupe la troisième place après l’Inde et la Chine.
Dans ce sillage, il a noté que le Maroc aspire à occuper la première place et ce, en renforçant davantage l’intégration et améliorant la valeur du produit marocain à travers la décarbonisation, ce qui va lui procurer un grand privilège par rapport aux pays concurrents.
Et de conclure qu’un programme a été mis en place pour recenser les importations susceptibles d’être fabriquées au Maroc (34 milliards de dirhams dans un premier lieu), relevant qu’environ 800 projets industriels couvrant toutes les régions du Royaume ont été reçus, et que le capital de ces projets, qui vont assurer 130.000 emplois, est à 90% marocain.
LR/MAP