Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, a plaidé jeudi pour des réponses internationales coordonnées à la crise économique née de la pandémie du Covid-19, à l’occasion d’une rencontre des Nations unies.
La crise du Covid-19 nécessite une réponse d’envergure internationale, exhaustive et durable, a estimé Trudeau lors de cet évènement virtuel coorganisé par le Canada, la Jamaïque et l’ONU avec la participation de plusieurs chefs d’État et de gouvernement et de dirigeants d’organisations internationales.
Il a mis l’accent sur la nécessité de mettre en place un plan mondial coordonné permettant à l’économie mondiale de se rétablir et aux économies nationales de rebondir.
A cet égard, le Canada a proposé la mise en place d’une plateforme pour essayer d’aider à reconstruire le monde post-pandémique.
Nos citoyens doivent avoir confiance dans les institutions internationales qui ne laissent personne de côté et qui sont capables de surmonter les défis mondiaux, a ajouté Trudeau.
De son côté, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a affirmé que nous traversons une crise humanitaire sans précédent, en raison d’un virus microscopique, soulignant l’impératif de répondre avec unité et solidarité. Un des éléments clés de cette solidarité est l’aide financière, a-t-il dit.
Trudeau a profité de cette conférence pour discuter avec nombre de représentants de pays d’Afrique, d’Asie et des Caraïbes, de la candidature canadienne pour siéger au Conseil de sécurité des Nations Unies en 2021-2022 dont le vote aura lieu en juin.
Mercredi, le chef de l’exécutif canadien s’est entretenu avec les représentants permanents du Groupe des États d’Amérique latine et des Caraïbes au sein de l’ONU de la candidature canadienne au conseil de sécurité. Il a insisté sur les relations commerciales solides qu’entretient le Canada avec les pays de la région.
De même, le Canada a accordé 27 millions de dollars supplémentaires en soutien aux pays d’Amérique du Sud en proie à la crise, comparativement aux 6,7 millions accordés par la Norvège et 1,5 million par l’Irlande, deux rivaux d’Ottawa dans la course à un siège au Conseil de sécurité.
LR/MAP