Au CVE se prenaient les décisions d’urgence…
Pour faire face aux répercussions économiques directes et indirectes de la crise sanitaire due au nouveau Coronavirus et faire prendre un nouvel élan au pays, le Comité de Veille Economique (CVE), présidé par le ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’administration, Mohamed Benchaâboun, s’est investi d’une double mission.
D’une part, le suivi de l’évolution de la situation économique nationale et d’autre part, l’identification des secteurs ayant besoin d’un accompagnement plus renforcé face à la crise. La composition du CVE a, dès le départ, montré que la situation était grave et que le Maroc sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, décidait d’accorder un intérêt majeur à la préservation de la santé financière des entreprises nationales. Composé de représentants de ministères clés (Intérieur, Santé, Affaires étrangères, tourisme, Industrie,…), ainsi que des principaux acteurs de l’économie nationale (GPBM, CGEM, Bank Al Maghrib…), le Comité de Veille Economique a pris une série de décisions et adopté une approche multisectorielle, à l’attention des entreprises, en tant que pourvoyeuses d’emploi.
Face à l’urgence économique engendrée par la pandémie du Coronavirus, l’attentisme du Chef de l’Exécutif et la lenteur qui caractérise l’action de certaines administrations n’étaient plus permis. C’est la raison pour laquelle le Comité de Veille Economique a mené une véritable course contre la montre, fort de l’adhésion de l’ensemble des partenaires concernés: principaux ministères, décideurs politiques, opérateurs économiques, Banque Centrale, Groupes bancaires, Patronat, etc.
En droite ligne des Hautes Orientations de SM le Roi Mohammed VI, visant à prémunir et relancer l’économie le plus rapidement possible, les mastodontes bancaires à savoir, Attijariwafa Bank, Bank Of Africa, Banque Populaire, Crédit Agricole du Maroc, CIH, Société Générale… n’ont pas fait faux bond, en diversifiant les incitations financières en direction de l’entreprise et des particuliers (voir détails dans la suite de notre dossier).
Ne manquant pas à l’appel, le secteur de l’assurance a figuré parmi les acteurs ayant fortement contribué à l’effort national de lutte contre la Covid-19 et ses conséquences socio-économiques. Face aux nouvelles exigences dictées par la pandémie, les deux géants de l’assurance au Maroc, Wafa Assurance (Groupe Attijariwafa Bank) et AtlantaSanad Assurance (Groupe Holmarcom) ont entrepris une série de mesures, dont l’application de rabais et de report sur les primes d’assurance pendant la période de confinement, outre la prise en charge des frais d’inhumation, notamment des ressortissants marocains qui étaient bloqués à l’étranger. De la même manière, Wafa Assurance et AtlantaSanad Assurance ont pris en charge les accidents de travail, couvrant le télétravail, ainsi que les actes médicaux et pharmaceutiques liés au nouveau Coronavirus.
En tant que fer de lance de la reprise des secteurs productifs, le Fonds Mohammed VI pour l’Investissement, dont la création a été annoncée par le Souverain, dans son Discours à l’occasion de l’ouverture de la session d’automne du Parlement, en octobre 2020, aura aussi un rôle central à jouer pour la relance de la machine économique.
Le Fonds, de par son caractère stratégique, se veut un mécanisme prometteur, qui fait appel tant aux investisseurs nationaux qu’internationaux, pour financier les chantiers d’envergure à même d’enclencher une relance durable et inclusive, laquelle permettra à l’économie marocaine de redémarrer, tout en consolidant sa résilience aux chocs futurs.
C’est peu dire que le prochain gouvernement n’aura pas de temps à perdre. La future majorité doit impérativement disposer d’une feuille de route claire et d’un échéancier bien défini, pour une reprise économique durable, suivant la stratégie nationale post-Covid-19 initiée par SM le Roi Mohammed VI.
ML