Des centaines de civils, mais aussi des combattants du groupe Etat islamique (EI), dont des étrangers, se sont rendus, dans l’est syrien, aux forces arabo-kurdes qui réclament la capitulation des derniers djihadistes jusqu’au-boutistes, retranchés dans quelques pâtés de maisons.
Plusieurs milliers de membres de familles des terroristes, ainsi que des éléments de Daech, ont quitté le dernier réduit au cours des dernières semaines. Depuis lundi soir (11 mars), 3.000 terroristes se sont en outre rendus, a affirmé le porte-parole des FDS (Forces Démocratiques Syriennes), Mustafa Bali. A Baghouz, petit hameau de la province de Deir Ezzor tout proche de la frontière irakienne, l’EI est désormais acculé sur une zone d’un demi-kilomètre carré.
Depuis début décembre, près de 40.000 personnes, principalement des familles de djihadistes, ont fui le secteur, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). Ce dernier évalue, par ailleurs, à 60.000 le nombre de personnes évacuées de l’ultime poche terroriste depuis décembre, dont un 10ème de terroristes.
L’exode a provoqué une crise humanitaire dans les camps de déplacés tenus par les forces kurdes, où femmes et enfants arrivent exténués, après plusieurs semaines de siège. Parmi eux, figurent les épouses et les enfants de combattants terroristes étrangers, dont des centaines sont détenus par les forces kurdes
PZ