Les travaux de de la 2éme édition du Global Women Summit (Edition Sahara) se sont ouverts, jeudi à Dakhla en mode hybride, avec la participation d’un parterre de personnalités marocaines et étrangères de stature internationale et de porteurs d’idées ou de projets.
Placé sous la présidence d’honneur de SAR la Princesse Lalla Meryem, cet évènement initié par la Fondation startup growth vise à promouvoir le leadership féminin et à faire entendre la voix de la femme africaine, d’autant plus qu’il constitue une occasion pour les pénalistes d’esquisser des stratégies pour un nouvel élan de l’entrepreneuriat féminin en Afrique.
L’objectif est d’accompagner les évolutions technologiques, la transformation digitale, l’innovation et les énergies renouvelables, particulièrement dans cette conjoncture marquée par l’impact de la pandémie Covid-19.
Organisé en partenariat avec le Conseil régional de Dakhla-Oued Eddhab et la wilaya de la région, sous le thème “En marche vers une Afrique résiliente”, le Global Women Summit a pour objectif de contribuer au développement du continent africain et ce, en sensibilisant les dirigeants d’entreprises, les acteurs politiques et de la société civile, afin de repenser et façonner l’Afrique de demain.
S’exprimant à cette occasion, le président du Conseil régional, El Khattat Yanja a fait savoir que cette rencontre constitue une plateforme pour renforcer la coopération Sud-Sud et développer davantage les liens de partenariats, d’échange d’expérience et de partage des bonnes pratiques, ce qui contribuera à repenser l’Afrique de demain.
Cet événement permettra également aux organisations d’établir des liens et d’agir sur la diversité, l’inclusion et le digital, dans un monde en permanente évolution, à même d’aborder des solutions concrètes accordant ainsi aux jeunes et femmes les moyens de stimuler la croissance socio-économique, a fait observer M. Yanja.
Pour sa part, la vice-présidente de la Commission économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Francisca Tatchouop a indiqué que cette rencontre de haut niveau permettra d’avoir des échanges constructifs et réalistes visant la mise en valeur et la capitalisation des compétences de la femme et des jeunes pour atteindre un meilleur niveau de résilience économique.
Mme Tatchouop a aussi mis l’accent sur “le rôle fondamental des femmes africaines dans les processus de croissance économique de nos nations”, émettant le souhait qu’elles puissent atteindre le niveau idéal de considération et d’inclusion, voir l’adoption et l’implémentation des principes de parité dans tous les secteurs.
De même, elle a noté que la CEEAC s’active pour une plus grande mise en valeur du secteur privé, afin d’assurer un rôle central dans la production de richesses, l’intégration des marchés, et le développement des capacités productives pour aller vers une Afrique résiliente.
A cette occasion une convention cadre “Startup Sud” pour l’inclusion numérique des jeunes porteurs de projets dans les provinces du Sud du Royaume a été signée, ayant pour objectif de créer de plateformes digitales pour le développement de l’activité des Toutes petites entreprises (TPE).
Le choix du lieu et du thème de l’événement interpelle tous les acteurs économiques à tous les niveaux, qu’ils soient opérateurs ou institutionnels à agir tous ensemble pour un plaidoyer en faveur d’une Afrique qui change, adoptant une approche genre plus engagée et ouverte sur une diversité équitable, avec l’objectif à terme d’édifier un écosystème entrepreneurial pouvant faire face aux défis actuels et ceux qui s’annoncent à l’horizon.
L’Afrique dispose de grandes opportunités de développement qui nécessitent de nouvelles stratégies bâties autour des nouveaux métiers dans les secteurs technologiques, en favorisant la diversité et l’approche genre, la promotion de l’entrepreneuriat et l’investissement dans des domaines d’excellence et d’avenir.
Ainsi, une panoplie de thématiques sera passée au crible par des experts et des participants de plusieurs pays à ce forum qui se positionne d’ores et déjà en tant qu’un espace économique pour entreprendre en Afrique et en Europe.
Les travaux de cet évènement qui réunira trois jours durant (du 4 au 6 novembre) 30 speakers et 200 petites et moyennes entreprises (PME), très petite, petite et moyenne entreprise (TPME) et startups s’articulent autour d’une série de panels portant sur “Le rôle des femmes dans le développement durable”, “Les perspectives d’une sécurité humaine pour une Afrique résiliente”, “Générations futures: Climat et Énergies”, “Défis de santé dans une Afrique post-Covid-19”, et “Comment la technologie change l’avenir de l’agriculture?”.
Ont notamment pris part à cette rencontre, le wali de la région de Dakhla-Oued Eddahab, gouverneur de la province d’Oued Eddahab, Lamine Benomar, des élus, des experts et responsables nationaux et internationaux.
LR/MAP