Danser le «charqi», le «twist» et même le «smurf», qui a fait un ravage au début des années 80, n’ont jamais eu de conséquences dangereuses! Au pire, on risquait une foulure à la cheville ou au genou, voire un vulgaire «torticolis»… Mais, le «daggering»! Ah, il faut bien faire gaffe de ne pas se retrouver avec «un pénis cassé»!
En effet, en Jamaïque, cette nouvelle danse qui fait fureur, le «daggering», consiste à imiter diverses positions sexuelles au rythme de la musique. Or, cela n’est pas sans danger. Les médecins du pays (terre du reggae) ont constaté une hausse alarmante du nombre de «fractures du pénis».
Les hôpitaux jamaïcains doivent faire face à un fléau inattendu: une augmentation anormale du nombre d’admissions pour une fracture du pénis. Cette augmentation tout à fait exceptionnelle est en fait directement liée au «daggering». Dire que cette danse, à la mode sur l’île, a une connotation érotique serait un euphémisme. En effet, elle consiste à imiter l’acte sexuel dans des positions des plus acrobatiques et cela en suivant un rythme endiablé.
Les médecins ont pourtant tiré la sonnette d’alarme après avoir constaté que le nombre de fractures du pénis a triplé cette année. C’est ce qu’a déclaré un médecin qui a expliqué de quelle manière connue à ce jour ce genre de fracture pouvait survenir. «Pendant des rapports sexuels particulièrement violents, le pénis de l’homme peut venir heurter l’os pubien de la femme, ce qui peut provoquer une fracture. Celle-ci se caractérise par un bruit de craquement, une très forte douleur et un gonflement», a-t-il dit. Il a ajouté que cela n’est pas à prendre à la légère, puisque les dégâts sont parfois irréversibles. Les médecins s’évertuent donc à alerter la population sur les dangers de cette danse mais… en vain! Le nombre de fractures va crescendo! Heureusement que les nôtres en sont encore au stade des «tours du ventre». Autrement, on aurait connu depuis longtemps une vraie «pénurie» de pénis!