Sans Trump, ni May, ni Macron, aux prises avec des crises politiques nationales, les défections se sont multipliées avant le rendez-vous de l’élite économique mondiale à Davos, qui a débuté le 22 janvier, dont la tête d’affiche aura été le président brésilien, Jair Bolsonaro.
Le président américain, vedette de l’édition 2018, a renoncé, pour cause de «shutdown», à revenir dans la station de ski huppée des Alpes suisses, où ont convergé les jets, hélicoptères et limousines d’environ 3.000 PDG et responsables politiques.
Jeudi 17 janvier, Donald Trump avait également annulé la venue de l’imposante délégation gouvernementale qui était censée porter son programme «Make America Great Again».
La Première ministre britannique, Theresa May, a, elle, annulé in extremis sa participation pour se consacrer au Brexit, sujet d’inquiétude majeure pour les grands patrons attendus pendant une semaine dans les hôtels feutrés et les salles de conférence ultra-sécurisées de Davos.
De son côté, le président français Emmanuel Macron, l’un des chouchous de Davos l’an dernier, ne refait pas le voyage pour cause d’agenda «surchargé». La désaffection des responsables américains et européens -à l’exception d’Angela Merkel, en plein retrait politique- laissera aussi le champ libre à une importante présence chinoise.
La Chine a été un sujet de discussions à Davos, où le ralentissement en cours de la deuxième économie mondiale suscite bien des inquiétudes, tout comme ses ambitions de conquête de marchés internationaux, le fameux programme des «Nouvelles routes de la soie». Sans oublier son bras de fer commercial avec les Etats-Unis.
PZ