“Le rôle de la société civile dans le plaidoyer sur la question nationale” a été au centre d’un débat organisé mardi par la délégation du Haut-commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l’armée de libération (HCAR) dans la région Dakhla-Oued Eddahab.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du programme mis en place par la délégation régionale à l’occasion du 45ème anniversaire de la Marche verte et du 65ème anniversaire de la Fête de l’indépendance.
Ce débat, qui s’est tenu dans les locaux de l’espace de la mémoire historique de la résistance et de l’armée de libération, est la concrétisation de la stratégie d’ouverture sur la société civile du Haut-commissariat et de sa contribution à la défense de l’intégrité territoriale du Royaume.
Pour la déléguée régionale du HCAR à Dakhla-Oued Eddahab, le plaidoyer de la société civile sur la question nationale est un sujet d’actualité qui mérite d’être posé et enrichi par des propositions pour mener à bien cet outil de défense de la cause nationale de l’unité territoriale du Maroc.
Elle a souligné que ce plaidoyer s’impose par la nécessité de passer à une autre forme de défense de l’intégrité territoriale en raison de l’évolution qualitative de la société civile active dans ce domaine, dont les composantes sont devenues très impliquées dans les initiatives et les programmes visant à consacrer les positions du Royaume sur la question du Sahara.
L’importance de la société civile dans le plaidoyer découle aussi du fait de la nécessité de faire face aux nouveau discours développés par les ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume qui exploitent toutes les opportunités pour influencer sur les positions des différents acteurs, décideurs et institutions continentales et internationales, a-t-elle relevé.
La déléguée du HCAR de Dakhla-Oued Eddahab a ajouté que ce plaidoyer doit être amélioré et développé à cause du progrès des nouvelles technologies de l’information et de la communication, un progrès qui exige de dépasser le mode traditionnel de traitement et de défense de la cause sacrée du Royaume et de réfléchir à de nouveaux outils de communication.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la convention de partenariat conclue entre le ministère délégué chargé des relations avec le Parlement et la société civile et l’université Cadi Ayyad pour la mise en œuvre de programmes communs de promotion du plaidoyer en faveur de la question du Sahara marocain.
Cette convention vise à développer les capacités des acteurs associatifs dans leur défense de la marocanité du Sahara, à enrichir les plate-formes numériques spécialisées dans ce domaine et à organiser des sessions de formation au profit des étudiants des universités.
LR/MAP