Les travaux de la réunion d’urgence du Conseil de la Ligue des Etats arabes au niveau des ministres des Affaires étrangères ont débuté, dimanche au Caire, avec la participation du Maroc.
Le Maroc est représenté à cette réunion par une délégation conduite par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et comprenant notamment, l’Ambassadeur du Maroc en Égypte et représentant permanent du Royaume auprès de la Ligue des États arabes, Ahmed Tazi, ainsi que le représentant permanent adjoint du Maroc auprès de la Ligue, Hicham Ould Sallay.
La réunion, qui se déroule en trois sessions, discutera de l’évolution de la situation au Soudan, de la position sur la Syrie et son retour pour occuper son siège dans la Ligue arabe, ainsi que des derniers développements de la cause palestinienne.
Dans une allocution prononcée lors de la session spéciale sur le dossier syrien, Sameh Choukri, ministre égyptien des Affaires étrangères et président de cette session du Conseil, a souligné l’importance des contributions arabes dans la formulation de solutions aux crises de la région.
Il a appelé à la solidarité pour surmonter les défis et mettre le leadership arabe au profit du règlement des problèmes afin de préserver les intérêts communs, loin des complications internationales et régionales.
En outre, le ministre égyptien a exprimé ses regrets quant aux souffrances persistantes du peuple syrien en raison de l’impossibilité de parvenir à un règlement politique de la crise qui sévit dans ce pays depuis des années, de la multiplicité des interventions extérieures et de la divergence des accords internationaux.
Ceci, poursuit-il, a abouti à un état de stagnation totale ayant duré des années, regrettant que le sort de la Syrie est, désormais, lié aux alignements sur la scène internationale et que le peuple syrien est devenu l’otage de groupes terroristes installés par des pays et des organisations à des desseins politiques.
Si les pays arabes assument leur responsabilité de faire avancer la solution politique à la crise dans le contexte de l’impasse internationale actuelle, insiste Sameh Choukri, le gouvernement syrien doit assumer la responsabilité principale de parvenir à cette solution et de mettre en œuvre des engagements pertinents, tout en réaffirmant la nécessité des pays concernés par la crise et la communauté internationale de remplir leurs obligations envers le peuple syrien.
LR/MAP