C’est un homme qui a pu transformer sa Zaouia en un véritable lieu de rayonnement soufi. Le Cheikh de la Tariqa Qadirya Boutchichia nous a quittés, laissant derrière lui des disciples endeuillés.
Les obsèques du Cheikh de la Tariqa Qadirya Boutchichia, Hamza Ben El Abbas, décédé mercredi 19 janvier 2017 à Oujda, à l’âge de 95 ans, ont eu lieu jeudi 20 janvier à Madagh, dans la province de Berkane. Après la prière d’Al-Asr et la prière du Mort à la mosquée de la Zaouia, la dépouille du défunt a été inhumée au mausolée de la Tariqa Qadirya Boutchichia, dans un climat de recueillement et de piété.
Plusieurs hautes personnalités ont tenu à marquer leur présence
Plusieurs hautes personnalités ont assisté aux obsèques du Cheikh Ben El Abbas. C’est ainsi que les Conseilleurs du Souverain, Fouad Ali El Himma, Omar Azziman et Yassir Zenagui ont assisté, sur Instructions du Roi Mohammed VI, à ce moment de recueillement.
Le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Taoufiq et le ministre de l’Intérieur, Ahmed Hassad, entre autres représentants de l’Etat, étaient également présents pour dire adieu à un homme aux vertus innombrables et qui marquera à jamais les adeptes de la Tariqa Qadirya Boutchichia.
Message de condoléances du Souverain
Partageant la douleur de la famille et des proches du défunt, le Roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances à Jamal Eddine Qadiri Boutchich, fils de feu Hamza Ben El Abbas. Dans son message, le Souverain a exprimé ses sincères sentiments de compassion à la famille et aux disciples de l’un des érudits les plus vertueux. Après avoir rappelé les qualités humaines du défunt, Sa Majesté le Roi a indiqué que Cheikh Hamza a toujours défendu les fondements de la Tariqa spirituelle soufie et sunnite et était une référence pour tous ceux en quête d’une source d’inspiration religieuse vertueuse, provenant du Maroc ou de l’étranger.
De même que vendredi 20 janvier, le Roi a reçu le fils du défunt qui a remercié le Souverain pour toutes les attentions royales.
La Tariqa Qadirya remonte à Abd al Qadir al Jilani (1083-1166), mais ne connut son plein essor que par l’action de ses descendants, quelques décennies plus tard. La branche Boutchich de cette confrérie est née au milieu du 18ème siècle, dans le nord-est du Maroc.
Mohcine Lourhzal
un vieux chien qui meurt est toujours remplacé, par un autre vieux chien.