Annoncé pour le 30 octobre 2018, le procès du conducteur du train qui a déraillé au niveau de la commune de Bouknadel, faisant sept morts et 125 blessés, a été reporté au 13 novembre prochain.
Selon les résultats de l’enquête judiciaire ouverte à la suite de l’accident, l’excès de vitesse serait la cause du drame. Le conducteur du train sinistré, poursuivi pour homicide et blessures involontaires, n’est pas du même avis, puisqu’il affirme que le panneau de signalisation censé afficher la vitesse autorisée au niveau du tronçon où le déraillement s’est produit, était hors service.
Les caméras du train qui auraient pu trancher ont été détruites. De leur côté, les avocats de la défense ont demandé que le chef de gouvernement, le ministre de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau et le Directeur général de l’ONCF comparaissent devant le tribunal, tout en plaidant l’innocence de leur client et en réclamant sa mise en liberté provisoire.
ML