Une trentaine de jeunes acteurs associatifs et culturels, sportifs et artistes ont fait part de leur engagement pour oeuvrer et contribuer au développement de “notre Maroc” voulu par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Encouragé M. Ahmed Ghayet, Président de l’Association “Marocains Pluriels”, ces jeunes bénévoles soulignent dans une pétition que “nous sommes des bénévoles du quotidien, des engagés du terrain : c’est là que nous vivons et où nous avons choisi d’œuvrer pour contribuer à notre développement, d’agir pour construire”.
“Nous ne sommes pas des militants épisodiques, les projecteurs des caméras de l’étranger ne nous éblouissent pas : nous sommes présents lors des inondations, nous sommes debout dans les décombres des maisons effondrées, nous sommes dans les rues, nous organisons des distributions solidaires de denrées alimentaires, nous lançons des collectes de vêtements chauds pour les enfants des douars, nous sommes aux côtés des lycéens, des étudiants afin de contribuer à leur scolarité par des campagnes de recharges téléphoniques, nous creusons des puits, nous venons en aide à nos compatriotes sans abri”, affirment-ils, indiquant qu’ils ne cherchent pas à briller. “Nous cherchons à allumer des lumières”.
Âgés de 18, 20, 25 ans…et issus de familles modestes, ces jeunes font observer que “nous connaissons les mêmes problèmes que tout un chacun en ce moment dans notre pays : perte d’emploi, proches atteints du coronavirus, difficultés financières, pertes de nos repères…et pourtant nous avons une haute conscience de ce que sont nos devoirs envers notre Pays, de nos obligations envers nos concitoyens, de la responsabilité qui incombe à notre génération !”.
“Qui mieux que nous -parce que habitant nos quartiers, vivant dans nos communes rurales, fréquentant nos facs, militant dans nos associations, nos écoles, nos douars- maîtrisant d’autres langues que la nôtre (français, anglais, espagnol…) de la façon dont nous les avons apprises dans nos collèges…- qui mieux que nous donc peut parler du vécu, du quotidien, du concret de notre vie ?!”, tiennent-ils à souligner dans ce texte.
“Non seulement nous connaissons nos manques, nos tares, nos problèmes, nos retards mais nous les vivons !”, relèvent les signataires, ajoutant que “nul besoin que l’on nous décrive nos maux, que l’on nous les jette à la figure -comme une gifle- à partir des réseaux sociaux, d’un journal animé d’arrière-pensées ou d’une lamentable émission de télévision, nous avons besoin que l’on retrousse ses manches, que l’on fasse preuve de volonté positive, que l’on propose, que l’on cherche des solutions concrètes, impactantes, réalisables…”
“C’est ce que nous, nous faisons !”, affirment-ils, soulignant : “nous sommes les enfants du règne de Sa Majesté Mohammed VI, personne ne peut nous en conter car nous touchons physiquement les changements qu’a connus -et que connaît -notre pays, nous savons sans fioritures de quelle façon vivaient nos parents et comment nous, nous vivons”.
“Nous mesurons concrètement ce que nous avons et ce à quoi nous aspirons, nous savons que c’est avec notre Roi que nous y parviendrons, non pas car nous devons tout attendre de lui mais parce que nous voulons y arriver avec lui, nous voulons y contribuer avec lui, y participer avec lui…”, insistent ces jeunes bénévoles, poursuivant : “nous sommes des co-acteurs et c’est parce que la volonté Royale est là, parce qu’elle en offre le cadre que nous pouvons nous déployer et y déployer nos efforts”.
“Qui a dit que c’était facile ? Pas nous ! Qui pense que c’est en tapant sur le Pays, sans discernement, que les choses avanceront ? Pas nous ! Qui prétend que tout est rose ? Pas nous ! Qui prétend que tout est noir ? Pas nous !”, se demandent les signataires de ce document.
“Nous sommes conscients que la route est encore longue, mais nous mesurons aussi le chemin parcouru : notre conviction est faite que ce n’est pas en dénigrant à tout-va, en mêlant nos voix à celles qui ne souhaitent que notre chute, en nous posant en donneurs de leçons depuis un écran que nous serons dignes des attentes de notre génération, des attentes de nos aînés, des attentes de notre Nation”, ont-ils ajouté, notant que “la rancœur ne nous habite pas, c’est l’envie, l’espoir, la foi qui nous animent”.
Et de poursuivre que ces dernières semaines, malgré la pandémie nous avons engrangé une belle moisson : la reconnaissance de nos Provinces du Sud par les USA, une campagne de vaccination efficace et respectueuse, les retrouvailles avec notre diaspora en Israël, les liens sans cesse affermis avec l’Afrique…sont autant de jalons qui nous tracent l’itinéraire, celui qui mènera notre génération de l’âge de notre jeunesse actuel à l’âge adulte.
“Ce n’est pas d’excès dont nous avons besoin : ce n’est ni dans le dénigrement, ni dans la caricature que nous construirons notre avenir”, soulignent ces jeunes, signalant que c’est par l’engagement, par la bonne foi, par la mobilisation que nous réussirons : tel est en tout cas notre choix !
“Notre force, notre courage, nos compétences, nos larmes, nos sourires…sont tout entiers dédiés à notre Pays, il nous a donné la vie nous lui devons notre sueur : que l’on ne nous dise pas que nous faisons preuve d’un patriotisme dépassé ou béni oui-oui : nous savons pertinemment qui nous sommes et ce que nous valons et nul ne peut se permettre d’y répondre par le mépris”, enchaînent-ils.
“Et puis au bout du compte seul le travail paye, c’est cette terre -notre Maroc- qui sera celle de notre dernier repos et c’est alors que nous pourrons contempler combien nous l’aurons rendue plus belle. Le chantier de notre vie !”, concluent ces jeunes bénévoles.
LR/MAP