Plusieurs associations espagnoles de défense des victimes du terrorisme ont appelé la justice espagnole à l’arrestation immédiate du dénommé Brahim Ghali, poursuivi pour de nombreuses attaques contre des citoyens espagnols dans les années 70 et 80, rapporte le site d’information chilien ElPeriodista.
«Treize associations des victimes du terrorisme demandent à la justice espagnole de profiter de la présence de Brahim Ghali en Espagne pour le traduire devant l’Audience Nationale pour les 300 attaques terroristes contre les travailleurs de FossBoucrá et les pêcheurs canariens » perpétrés dans les années 1970 et 1980, écrit ElPeriodista.
« Des sources judiciaires ont souligné que le magistrat en charge de cette affaire a déjà sur la table le rapport de police dans lequel il est certifié que la personne hospitalisée depuis avril à Logroño pour Covid-19 est bel et bien Brahim Ghali et qu’il envisage de l’auditionner le 1er juin prochain », rappelle le site chilien.
Les associations des victimes espagnoles demandent, notamment, à l’Audience Nationale de jeter la lumière sur “les nombreuses attaques mortelles – qui n’ont pas été prescrites – à la bombe exécutées sur ordres » du chef du polisario, Brahim Ghali, contre les installations de FossBoucraá.
Le site chilien rappelle que des bateaux de pêche espagnols ont également été attaqués, jusqu’en 1986, et leurs équipages « mitraillés, kidnappés et assassinés » sous les ordres de Brahim Ghali, qui occupait alors le poste de soi-disant ministre de la défense du polisario.
Les 300 victimes canariennes des attentats perpétrés sur instigation du dénommé Brahim Ghali, ainsi que leurs proches «ne veulent pas et ne peuvent pas passer sous silence, l’humiliation et le mépris » que représente la présence de cet individu sur le sol espagnol, souligne le site chilien.
Le média chilien revient en détail sur les nombreuses attaques contre les pêcheurs canariens, andalous ou basques et contre la marine de guerre espagnole commises par les hordes du polisario, rappelant que suite à ces attentats sanglants, les dirigeants du polisario avaient été expulsés de Madrid en octobre 1985 par le gouvernement de Felipe González.
La pétition signée par les associations espagnoles affirme que «conformément à l’état de droit, à la justice et à la garantie des pouvoirs publics, nous exhortons les autorités, le gouvernement de la nation, les ministères concernés, les partis politiques, les pays et les tiers impliqués, à intervenir immédiatement pour clarifier devant l’Audience Nationale et les organes officiels compétents, les attaques perpétrées par le polisario et d’arrêter sans délai son chef Brahim Ghali », hospitalisé sous une fausse identité dans un hôpital public espagnol.
Par ailleurs, les associations signataires de la pétition s’élèvent contre les justifications fallacieuses du gouvernement espagnol qui a autorisé l’entrée du dénommé Brahim Ghali en Espagne.
LR/MAP