Des “réalités incontestables” prouvées par l’histoire, la géostratégie et la politique ne laissent aucun doute sur la marocanité du Sahara et ce, malgré les mensonges des ennemis du Royaume, souligne le juriste et ancien député chilien, Roberto León Ramirez.
“De nombreux observateurs n’ont qu’une connaissance tronquée de l’histoire de la question du Sahara marocain”, indique M. Ramirez dans un article publié, mardi, sur le portail d’information générale “informarruecos” sous le titre “Parcours de la question du Sahara marocain”, assurant qu’il s’agit d’un “conflit artificiel” pour nuire aux intérêts du Maroc.
Après avoir mis en exergue la pertinence du plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007 pour le règlement politique de la question du Sahara marocain, l’auteur de l’article rappelle que cette proposition a été qualifiée de “sérieuse et crédible” par l’ONU et la Communauté internationale.
S’agissant du contexte historique et géostratégique de la question du Sahara marocain, il convient de noter que, contrairement à presque tous les États africains actuels, le Maroc n’était pas un agrégat tribal avant le protectorat franco-espagnol, mais un État au sens du Droit international, expose M. Ramirez, faisant valoir que l’autorité centrale au Maroc incarnée par l’institution du Sultan avait signé des traités internationaux avec les puissances européennes depuis le 18ème siècle.
Selon l’avocat chilien, le Maroc a commencé à recouvrer son intégrité territoriale, par étapes, à travers des accords internationaux, négociés avec les différentes puissances coloniales, dont l’Accord de Madrid signé en 1975 et enregistré à l’ONU.
La pseudo “rasd”, autoproclamée sur le territoire algérien en 1976, n’est pas reconnue ni par la Ligue des États arabes, ni l’OCI, ni l’ONU, ni les pays européens, ni les membres du Conseil de sécurité de l’ONU ni par les grandes puissances politiques et économiques, écrit M. Ramirez, ajoutant que la “tendance irréversible”, en harmonie avec le cours de l’histoire, est le retrait, la suspension ou le gel de la reconnaissance de la “rasd” comme l’ont fait, ces dernières années, plusieurs pays d’Amérique latine, des Caraïbes et d’Afrique.
L’option de l’ “autodétermination” réclamée par le polisario est considérée comme “obsolète” par l’ONU, fait observer l’auteur, relevant que, par contre, le plan d’autonomie proposé par le Maroc a été qualifié de “sérieux, réaliste et crédible” par la communauté internationale, comme en témoignent les dernières résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies.
Par ailleurs, le juriste chilien revient sur les conditions inhumaines vécues par les populations des camps de Tindouf, rappelant que le polisario a toujours rejeté le recensement des populations installées dans les campsn où les “droits de l’homme sont violés”.
De nombreux sahraouis ont regagné le Maroc et dénoncé “les conditions inhumaines dans ces camps”, martèle le juriste chilien, ajoutant que “la direction des milices du “polisario” est de plus en plus contestée et des courants politiques importants sont apparus, qui sont en faveur d’une solution politique au conflit, sur la base du plan d’autonomie global proposé par le Maroc en 2007″.
“L’instrumentalisation des droits de l’homme est, depuis 2007, l’outil stratégique du polisario pour faire obstacle au processus de négociation politique et affaiblir la dynamique positive créée par l’initiative marocaine d’autonomie”, fait remarquer M. Ramirez, assurant que, “profitant du climat d’ouverture politique et de l’élargissement des espaces de liberté dans le Royaume, les autres parties ont développé des manœuvres de manipulation et des actes de provocation, en utilisant cyniquement la question des droits de l’homme”.
LR/MAP