Cette année, 45 plages feront l’objet d’analyses physico-chimiques, mychologique et typologique, selon le secrétariat d’Etat chargé du développement durable, qui a présenté, récemment, les actions de son département pour conserver la qualité hygiénique des sables de plages marocaines.
Le département de Nezha El Ouafi promet de poursuivre son engagement pour des plages propres. D’ici à l’horizon 2020, pas moins de 60 plages seront passés au crible pour déceler la présence – ou non- de métaux lourds ou d’agents pathogène responsables de maladies de la peau.
Cette surveillance, menée unilatéralement par le secrétariat d’Etat chargé du développement durable, depuis 2017, sera réalisée conformément aux procédures internationales, notamment les méthodes et les directives du Plan d’Action pour la Méditerranée et du Programme des Nations Unies pour l’environnement relatives à la surveillance de la pollution des déchets marins.
Elle porte sur la réalisation de prélèvement du sable pour analyses physico-chimiques (métaux lourds, hydrocarbures, tout autres paramètres nécessaires) et mycologique (différents dyrmatophytes) au niveau du sable, en vue d’évaluer sa qualité hygiénique.
Dans le même sens, et pour sensibiliser davantage sur la problématique des déchets marins, la coordination nationale du programme National de la surveillance de la pollution tellurique de la Méditerranée (MEDPOL), relevant du Secrétariat d’Etat chargé du Développement durable a lancé deux projets pilotes avec des associations opérant sur la Méditerranée.
Le premier projet intitulé «Adopter une Plage» concernera quatre plages (Merkala à Tanger, Ansa à Tétouan, Sabadia à Al Hoceima etMiami à Nador) ; et le deuxième (Pêche aux Déchets)se situera au niveau du port de pêche, indique le département de Nezha El Ouafi.
Afin de répondre aux engagements régionaux, notamment la convention de Barcelone ratifiée par le Maroc, ces plages feront aussi l’objet d’une caractérisation et identification des déchets marins des plages (notamment plastique et polystyrène, verre, papier et carton de tous types, métaux, tissus, caoutchouc, déchets liés à la pêche, bois, mégots de cigarette, matière organique biologique et déchets liés à l’hygiène).
L’objectif étant d’établir un plan de surveillance de ces déchets, conformément aux Décisions des conférences des Parties contractantes à la Convention de Barcelone, notamment la décision IG 21/7 (COP 18, Istanbul 2013) relative à la mise en œuvre du Plan régional sur la gestion des déchets marins en Méditerranée.
Notons enfin que, selon le rapport national sur la qualité des eaux de baignade, présenté dernièrement par le secrétariat d’Etat chargé du Développement durable, six plages ne sont pas conformes. Trois plages se trouvent au nord du royaume. A savoir, Ksar Sghir dans la province de Fahs Anjra, Jbila III et Asilah port relevant de la préfecture de Tanger-Assilah. Quant aux trois autres plages, elles sont situées à Nouaceuret à Casablanca
Naîma Cherii