Abdellatif Hammouchi, directeur général de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), a stoppé le projet de la police de l’environnement qui apparemment a montré ses limites sur le terrain.
Cette dernière, qui est censée assurer le suivi des infractions environnementales, présenter les contrevenants devant la justice et enquêter, n’a dressé que 414 contraventions depuis sa création en 2013. Cette brigade mise en place par le ministère de l’Intérieur (2013), en partenariat avec le ministère délégué chargé de l’Environnement, est composée de 29 unités de 280 personnes. Elle était chargée de procéder successivement à des contrôles, inspections, recherches et investigations, ainsi qu’au constat des infractions et à leur verbalisation. Ces fonctionnaires avaient également pour mission d’apporter un appui aux administrations concernées par l’application des dispositions de la protection de l’environnement. Un rôle pédagogique, à en croire les textes régissant le mode de fonctionnement.